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NON A L' ESCLAVAGE DES TRUIES, NON AU LISIER, NON AUX 23 000 PORCELETS/AN
Avec 890 truies qui doivent donner naissance à près de 23 000 porcelets
par an, les déjections animales représentent un risque important de
contamination pour l’environnement : « On parle d’environ 7 000 m3
de lisier, qui représentent 20 tonnes d’azote pur et qui seront
épandues sur les cultures car c’est censé enrichir la terre. Mais on
connaît les conséquences que cela a eu en Bretagne », dit Jacques Jutel, le président de l’association Terres et rivières.
Des associations de défense de l’environnement aux côtés du syndicat de la Confédération Paysanne, des militants d’ATTAC et d’EELV en compagnie d’élus locaux marqués (très) à droite, des ostréiculteurs ou de simples riverains… Ils étaient près de 1 500 à défiler, samedi 4 avril, aux Sables d’Olonne – un appel « plus que largement entendu » selon Ouest France, qui a réalisé une vidéo de la manifestation.
Tous ne portaient pas les mêmes revendications, mais un même adversaire les réunissait : le projet de maternité porcine de Poiroux. Sous le regard amusé des touristes et des surfers, les slogans indiquaient les revendications : « Ne laissons pas des porcs s’occuper des cochons », « Des huîtres, pas du lisier », etc.
Certains manifestants, déguisés en « cochons en colère », donnaient au cortège une jolie couleur rose : « Je ne veux pas aller à l’usine », dit l’un. « Je veux faire caca dans la paille », clame l’autre. Le tracteur qui fermait la marche proclamait qu’« une autre agriculture est possible ».
Dans l’océan, une petite embarcation s’était jointe à la manifestation qui longeait la plage en déployant une voile où l’on pouvait lire « Non aux usines porcines, respectons le littoral ». Comme un symbole, la marée charriait avec elle des algues vertes qu’elle déposait tout au long du remblai, sur le sable.
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