SOURCE ET SUITE
D' APRÈS EUX, LE CHIFFRE EST DE 500 VACHES ACTUELLEMENT....
LA PHOTO PROVIENT DE MES ARCHIVES PERSONNELLES LES VACHES EN LIBERTE... PRES DE PONT L' EVEQUE
Le dossier de la ferme dite des «1000 vaches» est loin d'être refermé. Face à la pression des consommateurs et environnementalistes, certaines laiteries et distributeurs n'hésitent pas à dire haut et fort qu'ils n'utilisent pas de lait produit dans cette ferme de taille inédite en France, située à Drucat (Baie de Somme)
«Michel Welter (responsable de la ferme) est en colère contre l'association de riverains, Novissen car d'après lui il est obligé de vendre son lait en Belgique car plus aucune laiterie en France n'accepte sa production», relate la Confédération Paysanne, troisième syndicat agricole français.
Pour sa part Agrial, l'une des plus importantes coopératives laitières françaises, ne confirme pas avoir reçu de pressions de la part des distributeurs pour retirer le lait issu de cette ferme de ses produits vendus sous marque distributeur (MDD). En revanche, depuis deux mois, la coopérative laitière revend directement ce lait à un autre transformateur, et ne l'utilise donc plus dans ses usines.
Côté distributeurs, la discrétion reste de mise. Leclerc et Casino démentent avoir donné des consignes aux coopératives laitières pour faire retirer ce lait de leurs yaourts. Le distributeur stéphanois, qui n'en est pas à sa première manifestation devant ses magasins, veut éviter de céder à la pression paysanne. De son côté, Système U n'a pas eu à se poser la question, le lait issu de la ferme dite des 1000 vaches n'entrant pas dans la composition de ses produits à marque propre. Mais le groupement confirme que le sujet préoccupe bien les grandes enseignes alimentaires. «Que ce soit pour le lait ou le porc, même si le lait est conforme à la réglementation sanitaire, les distributeurs sont attentifs à ces sujets sensibles, car les magasins sont des lieux publics ouverts à tous. On veut éviter qu'ils soient saccagés», explique un porte-parole de Système U.
Seule l'enseigne bio Biocoop assume haut et fort son choix. Depuis six mois, il a déréférencé ses yaourts premiers prix à marque propre fabriqué par Senoble, suspecté d'utiliser le lait de la ferme de Drucat. «Quitte à se couper d'une partie de nos clients, la ferme des 1000 vaches est bien trop éloignée de notre vision du monde agricole responsable», revendique ainsi Gilles Picquet-Pellorce, le directeur général de l'enseigne.
Malgré ce contexte les responsables de la ferme des 1000 vaches pensent déjà à un agrandissement. Mais là aussi le dossier bloque. Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a écrit à la préfète d'Amiens pour lui demander de déclencher une enquête publique concernant son extension de 500 à 880 vaches. «La résistance se poursuit et porte ses fruits, sur les plans administratifs et économiques. Le 17 juin, le procès en appel des neuf militants de la Confédération Paysanne poursuivis pour des actions de démontage sur le chantier des 1000 vaches sera l'occasion d'un grand rassemblement de convergence!», avertit d'emblée la Confédération Paysanne.
D' APRÈS EUX, LE CHIFFRE EST DE 500 VACHES ACTUELLEMENT....
LA PHOTO PROVIENT DE MES ARCHIVES PERSONNELLES LES VACHES EN LIBERTE... PRES DE PONT L' EVEQUE
Le dossier de la ferme dite des «1000 vaches» est loin d'être refermé. Face à la pression des consommateurs et environnementalistes, certaines laiteries et distributeurs n'hésitent pas à dire haut et fort qu'ils n'utilisent pas de lait produit dans cette ferme de taille inédite en France, située à Drucat (Baie de Somme)
«Michel Welter (responsable de la ferme) est en colère contre l'association de riverains, Novissen car d'après lui il est obligé de vendre son lait en Belgique car plus aucune laiterie en France n'accepte sa production», relate la Confédération Paysanne, troisième syndicat agricole français.
Pour sa part Agrial, l'une des plus importantes coopératives laitières françaises, ne confirme pas avoir reçu de pressions de la part des distributeurs pour retirer le lait issu de cette ferme de ses produits vendus sous marque distributeur (MDD). En revanche, depuis deux mois, la coopérative laitière revend directement ce lait à un autre transformateur, et ne l'utilise donc plus dans ses usines.
Côté distributeurs, la discrétion reste de mise. Leclerc et Casino démentent avoir donné des consignes aux coopératives laitières pour faire retirer ce lait de leurs yaourts. Le distributeur stéphanois, qui n'en est pas à sa première manifestation devant ses magasins, veut éviter de céder à la pression paysanne. De son côté, Système U n'a pas eu à se poser la question, le lait issu de la ferme dite des 1000 vaches n'entrant pas dans la composition de ses produits à marque propre. Mais le groupement confirme que le sujet préoccupe bien les grandes enseignes alimentaires. «Que ce soit pour le lait ou le porc, même si le lait est conforme à la réglementation sanitaire, les distributeurs sont attentifs à ces sujets sensibles, car les magasins sont des lieux publics ouverts à tous. On veut éviter qu'ils soient saccagés», explique un porte-parole de Système U.
Seule l'enseigne bio Biocoop assume haut et fort son choix. Depuis six mois, il a déréférencé ses yaourts premiers prix à marque propre fabriqué par Senoble, suspecté d'utiliser le lait de la ferme de Drucat. «Quitte à se couper d'une partie de nos clients, la ferme des 1000 vaches est bien trop éloignée de notre vision du monde agricole responsable», revendique ainsi Gilles Picquet-Pellorce, le directeur général de l'enseigne.
Malgré ce contexte les responsables de la ferme des 1000 vaches pensent déjà à un agrandissement. Mais là aussi le dossier bloque. Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a écrit à la préfète d'Amiens pour lui demander de déclencher une enquête publique concernant son extension de 500 à 880 vaches. «La résistance se poursuit et porte ses fruits, sur les plans administratifs et économiques. Le 17 juin, le procès en appel des neuf militants de la Confédération Paysanne poursuivis pour des actions de démontage sur le chantier des 1000 vaches sera l'occasion d'un grand rassemblement de convergence!», avertit d'emblée la Confédération Paysanne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire