JE CROYAIS QUE LA FRANCE ETAIT UN PAYS LAIQUE????
ON NOUS A ENCORE MENTI????
AHHA AHHHA
LA PHOTO, JE L' AI PRISE IL Y A QQ JOURS DANS UN CHAMPS PRES DE CHEZ MOI.
LES VACHES SEMBLAIENT HEUREUSES, MAIS EN LES REGARDANT J' ETAIS DEVASTEE EN ME DISANT QU' ELLES ALLAIENT Y PASSER DES QU' ELLES N' AURAIENT PLUS DE LAIT..
LEUR MORT SE FERAIT DANS DES SOUFFRANCES INQUALIFIABLES, SIMPLEMENT PARCE QUE NOS POLITIQUES DE TOUS BORDS SE FOUTENT TOTALEMENT DE CE QUI NE CONCERNE PAS LEUR ELECTION PROCHAINE , ET QUE LE CONSOMMATEUR SE PREOCCUPE PLUS DE SES LOISIRS DE SON PLAISIR IMMEDIAT DANS CETTE SOCIETE SANS VALEURS QUE DU RESPECT DE LA VIE.
SOURCE AVEC VIDEO!!!!!!
ET SUITE
C' EST TRES COMPLET ET A LIRE DANS LE DETAIL
PAS DE COUPE COLLER AUTORISE.. DOMMAGE
La banalisation de
l'abattage rituel, notamment Halal, profite d'une complaisance du monde
politico-médiatique et de l'Etat, sous couvert du respect des religions,
en oubliant celui de la laïcité, de la santé et de la loi.
Ainsi, depuis le 1er septembre 2010, la société Quick, dont l'Etat est
actionnaire majoritaire via la Caisse des Dépôts et Consignations, a
"décidé de pérenniser l'offre [exclusive] de produits à base de viande
halal dans les 8 restaurants du test et de l'étendre à 14 nouveaux
restaurants". Objectif affirmé : "cette offre pouvait être une source de
croissance intéressante." En effet, une étude réalisée par l'agence
Solis publiée en janvier 2010 montre que la croissance annuelle du
marché halal est de 15% et que son chiffre d'affaires pourrait atteindre
5,5 milliards d'euros en 2010...[12]. Notons qu'en Israël, McDonald's
ne vend que de la viande Casher mais vient de mettre un terme aux
produits alimentaires Halal aux Etats-Unis.
L'appât du gain n'a pas échappé aux grandes et moyennes surfaces qui
proposent de plus en plus de viande Halal dans leur rayon boucherie.
Bien d'autres exemples témoignent de la banalisation de l'abattage
rituel Halal, y compris dans les organes de la République française
pourtant laïque :
repas de l'équipe nationale de France de football (sous R. Domenech)
sans porc ;
certaines écoles de la République proposent une viande Halal, comme à
Strasbourg ou à Soissons ;
viande halal imposée aux salariés d'Air France ;
CRS qui mangent Halal à leur insu rapportait Le Figaro, mi 2010 ;
barbecue halal pour la fête d'une école maternelle du quartier du
Mas Drevon à Montpellier, fin juin 2013
L'abattage rituel : une manne financière
Soulignons enfin que chaque kilo de viande abattue selon les rites Halal
ou Casher profitent à leurs représentants religieux. A ce titre, Kamel
Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon déclarait : "Par kilo de
viande, la certification halal coûte entre 10 à 15 centimes
d'euros"[13], une source financière non négligeable !
Dans le même temps, d'après les bilans établis par le Service de la
statistique et de la prospective (SSP), la consommation française de
viande de porc, considérée comme impure par les musulmans et les juifs
est en recul[14].
La majorité de l'abattage en France serait rituel
Si l'étourdissement ne semble pas toujours appliqué correctement dans
les abattoirs français comme en témoigne le procès de l'association L214
contre Charal, son absence est toutefois autorisée dans le cadre de
dérogations liées à l'abattage rituel. En effet, l'abattage rituel
nécessite que les animaux soient saignés alors qu'ils sont encore
pleinement conscients.
Par définition, une dérogation "constitue une exception dans
l'application d'une règle d'origine contractuelle, légale, ou
administrative".
Or, dans une lettre ouverte adressée au président de la République du 10
juin 2010, un regroupement d'associations de protection animale
souligne qu'en France la moitié des ovins sont égorgés conscients et
donc sensibles à la douleur. Une proposition de loi de novembre 2010,
rejetée, indique même qu'en France, "entre 1/3 et 2/3 de la viande
consommée, est issue de la filière certifiée d'abattage rituel, tandis
que le nombre des consommateurs potentiels représente tout au plus 1/10e
de la population française" (environ 7 millions de personnes).
Pire, malgré les déclarations électoralistes et rassurantes
d'importantes personnalités politiques, le rapport du Conseil Général de
l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER)
affirme, au vu des chiffres de l'Unité d'audit sanitaire, que le
pourcentage d'abattages rituels dans les abattoirs atteint 51 %. Et de
conclure : "Il existe bien une situation fragile où l'abattage rituel
pourrait devenir la norme au lieu de rester une pratique dérogatoire".
Nous ne pouvons donc plus parler d'"exception".
Comment peut-on expliquer une telle généralisation de l'abattage rituel
en France ?
100% de l'abattage en Ile-de-France est halal
Plus pernicieux encore : une partie significative de la viande d'animaux
abattus sans étourdissement préalable pour les boucheries juives et
musulmanes, au lieu d'être effectivement destinée à ce marché, est
finalement écoulée sur le marché global de la viande... Or, 72 % des
français désapprouvent la dérogation permettant de ne pas étourdir les
animaux avant leur abattage[15].
L'exemple de l'abattoir de Meaux, en Ile-de-France, est révélateur :
depuis 2008, tous les animaux qui y entrent sont abattus sans
étourdissement, selon l'abattage rituel, peu importe que les vaches soit
destinées au marché religieux ou non[10].
On pourrait se rassurer en croyant à une exception, il n'en est rien :
"ce que nous avons constaté après les 8 mois d'enquête ce que les 5
abattoirs qui fonctionnent en Ile-de-France, abattaient tous selon le
rite musulman" (François Hallepée, directeur de la Maison de l'Elevage
d'Ile-de-France)[10].
Malgré les démentis formels du monde politico-médiatique bien-pensant,
la Chambre d'Agriculture d'Ile-de-France confirme : "l'Ile-de-France
compte à ce jour 5 abattoirs dont un spécialisé dans la viande de porc.
Les quatre autres abattent les cheptels exclusivement de manière
rituelle : 100% de la viande abattue en Ile-de-France l'est selon les
traditions musulmane et juive.
Aucun choix n'est donné aux éleveurs franciliens qui doivent franchir
les limites de la région pour bénéficier d'un abattage traditionnel.
Leurs animaux doivent être transportés sur des centaines de kilomètres,
abattus en province, les carcasses devant être rapatriées pour le
conditionnement et la distribution en Ile-de-France. Quelle perte de
temps et d'argent ! A l'heure des circuits courts, c'est un comble !".
Au delà des pertes financières, un tel trafic est un non-sens
environnemental.
Source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2508_abattage_Halal_Casher_souffrance_animale.php#bouton
Source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2508_abattage_Halal_Casher_souffrance_animale.php#bouton
Les réactions des
vétérinaires sur la souffrance animale engendrée par l'abattage rituel
sont unanimes, rapporte l'Oeuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoirs
(OABA) :
"Les images de ces pauvres bêtes étouffant et souffrant pour rien ne
peuvent que révolter un homme en général et un vétérinaire en
particulier, habitué qu'il est à diminuer la douleur de ses patients
grâce aux anesthésiques et antalgiques." (Président du Syndicat des
Vétérinaires de la Région Paris Ile-de-France, décembre 2010).
"Les vétérinaires demandent le recours à des méthodes permettant de
mettre un terme à la longue agonie des animaux égorgés lors des
abattages rituels" (Motion du Syndicat national des vétérinaires
d'exercice libéral, octobre 2010).
"Du point de vue de la protection des animaux et par respect pour
l'animal en tant qu'être sensible, la pratique consistant à abattre les
animaux sans étourdissement préalable est inacceptable, quelles que
soient les circonstances" (Fédération des vétérinaires d'Europe en
2006[7]).
En 2004, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA)
émettait un avis[8] selon lequel "en raison des graves problèmes de
bien-être animal liés à l'abattage sans étourdissement, un
étourdissement doit toujours être réalisé avant l'égorgement".
L'abattage rituel : un risque pour la santé
Pire, la viande Halal peut être contaminée à la fois par la
régurgitation et l'effondrement des défenses immunitaires de l'animal au
moment de l'égorgement. Alain De Peretti, vétérinaire rural, souligne
même le "gigantesque bond en arrière" des autorités qui acceptent la
commercialisation de cette viande, à l'encontre des progrès réalisés
jusqu'alors en terme de sécurité alimentaire en Europe. Les
toxi-infections alimentaire risquent donc d'être de plus en plus
nombreuses notamment chez les personnes qui ne cuisent pas suffisamment
leur viande.[9]
Gilbert Mouton, ancien professeur à l'école vétérinaire de Maison Alfort
explique[10] qu'un abattage rituel ne permet pas de protéger la viande
contre les risques d'infection bactérienne car l'œsophage, brisé, ne
plus être ligaturé pour empêcher le versement de l'estomac, voire des
poumons sur la carcasse. Ainsi, dans 15 à 20 % des cas, les germes se
déposent sur le collier (cou de la bête) contribuant à augmenter les
risques d'infection par E. coli notamment sur les steaks hachés (viande
souvent issue du collier).
De plus, la pratique de la betiqua (inspection dans le rituel casher),
lorsqu'elle est réalisée sur des carcasses au sol, peut entraîner la
souillure de la peau de l'animal précise Pascale Dunoyer, Chef du bureau
des établissements d'abattage à la Direction Générale de
l'Alimentation[11].
Malheureusement, l'actualité témoigne de la multiplication des
infections liées à la commercialisation de viande avariée.
Une dangereuse banalisation de l'abattage rituel
La banalisation de l'abattage rituel, notamment Halal, profite d'une
complaisance du monde politico-médiatique et de l'Etat, sous couvert du
respect des religions, en oubliant celui de la laïcité, de la santé et
de la loi.
Ainsi, depuis le 1er septembre 2010, la société Quick, dont l'Etat est
actionnaire majoritaire via la Caisse des Dépôts et Consignations, a
"décidé de pérenniser l'offre [exclusive] de produits à base de viande
halal dans les 8 restaurants du test et de l'étendre à 14 nouveaux
restaurants". Objectif affirmé : "cette offre pouvait être une source de
croissance intéressante." En effet, une étude réalisée par l'agence
Solis publiée en janvier 2010 montre que la croissance annuelle du
marché halal est de 15% et que son chiffre d'affaires pourrait atteindre
5,5 milliards d'euros en 2010...[12]. Notons qu'en Israël, McDonald's
ne vend que de la viande Casher mais vient de mettre un terme aux
produits alimentaires Halal aux Etats-Unis.
L'appât du gain n'a pas échappé aux grandes et moyennes surfaces qui
proposent de plus en plus de viande Halal dans leur rayon boucherie.
Bien d'autres exemples témoignent de la banalisation de l'abattage
rituel Halal, y compris dans les organes de la République française
pourtant laïque :
repas de l'équipe nationale de France de football (sous R. Domenech)
sans porc ;
certaines écoles de la République proposent une viande Halal, comme à
Strasbourg ou à Soissons ;
viande halal imposée aux salariés d'Air France ;
CRS qui mangent Halal à leur insu rapportait Le Figaro, mi 2010 ;
barbecue halal pour la fête d'une école maternelle du quartier du
Mas Drevon à Montpellier, fin juin 2013
L'abattage rituel : une manne financière
Soulignons enfin que chaque kilo de viande abattue selon les rites Halal
ou Casher profitent à leurs représentants religieux. A ce titre, Kamel
Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon déclarait : "Par kilo de
viande, la certification halal coûte entre 10 à 15 centimes
d'euros"[13], une source financière non négligeable !
Dans le même temps, d'après les bilans établis par le Service de la
statistique et de la prospective (SSP), la consommation française de
viande de porc, considérée comme impure par les musulmans et les juifs
est en recul[14].
La majorité de l'abattage en France serait rituel
Si l'étourdissement ne semble pas toujours appliqué correctement dans
les abattoirs français comme en témoigne le procès de l'association L214
contre Charal, son absence est toutefois autorisée dans le cadre de
dérogations liées à l'abattage rituel. En effet, l'abattage rituel
nécessite que les animaux soient saignés alors qu'ils sont encore
pleinement conscients.
Par définition, une dérogation "constitue une exception dans
l'application d'une règle d'origine contractuelle, légale, ou
administrative".
Or, dans une lettre ouverte adressée au président de la République du 10
juin 2010, un regroupement d'associations de protection animale
souligne qu'en France la moitié des ovins sont égorgés conscients et
donc sensibles à la douleur. Une proposition de loi de novembre 2010,
rejetée, indique même qu'en France, "entre 1/3 et 2/3 de la viande
consommée, est issue de la filière certifiée d'abattage rituel, tandis
que le nombre des consommateurs potentiels représente tout au plus 1/10e
de la population française" (environ 7 millions de personnes).
Pire, malgré les déclarations électoralistes et rassurantes
d'importantes personnalités politiques, le rapport du Conseil Général de
l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER)
affirme, au vu des chiffres de l'Unité d'audit sanitaire, que le
pourcentage d'abattages rituels dans les abattoirs atteint 51 %. Et de
conclure : "Il existe bien une situation fragile où l'abattage rituel
pourrait devenir la norme au lieu de rester une pratique dérogatoire".
Nous ne pouvons donc plus parler d'"exception".
Comment peut-on expliquer une telle généralisation de l'abattage rituel
en France ?
100% de l'abattage en Ile-de-France est halal
Plus pernicieux encore : une partie significative de la viande d'animaux
abattus sans étourdissement préalable pour les boucheries juives et
musulmanes, au lieu d'être effectivement destinée à ce marché, est
finalement écoulée sur le marché global de la viande... Or, 72 % des
français désapprouvent la dérogation permettant de ne pas étourdir les
animaux avant leur abattage[15].
L'exemple de l'abattoir de Meaux, en Ile-de-France, est révélateur :
depuis 2008, tous les animaux qui y entrent sont abattus sans
étourdissement, selon l'abattage rituel, peu importe que les vaches soit
destinées au marché religieux ou non[10].
On pourrait se rassurer en croyant à une exception, il n'en est rien :
"ce que nous avons constaté après les 8 mois d'enquête ce que les 5
abattoirs qui fonctionnent en Ile-de-France, abattaient tous selon le
rite musulman" (François Hallepée, directeur de la Maison de l'Elevage
d'Ile-de-France)[10].
Malgré les démentis formels du monde politico-médiatique bien-pensant,
la Chambre d'Agriculture d'Ile-de-France confirme : "l'Ile-de-France
compte à ce jour 5 abattoirs dont un spécialisé dans la viande de porc.
Les quatre autres abattent les cheptels exclusivement de manière
rituelle : 100% de la viande abattue en Ile-de-France l'est selon les
traditions musulmane et juive.
Aucun choix n'est donné aux éleveurs franciliens qui doivent franchir
les limites de la région pour bénéficier d'un abattage traditionnel.
Leurs animaux doivent être transportés sur des centaines de kilomètres,
abattus en province, les carcasses devant être rapatriées pour le
conditionnement et la distribution en Ile-de-France. Quelle perte de
temps et d'argent ! A l'heure des circuits courts, c'est un comble !".
Au delà des pertes financières, un tel trafic est un non-sens
environnemental.
Explications
"Par le passé, les abattoirs franciliens étaient gérés par les communes.
Le désengagement des municipalités a vu peu à peu l'ensemble de
l'abattage francilien confié à des opérateurs privés. Pour des raisons
de simplification des process et poussés par la réduction des coûts, ces
derniers se sont tournés vers un procédé unique d'abattage rituel,
délaissant, de fait, la méthode traditionnelle, au mépris de la
réglementation qui impose un 'étourdissement' préalable des animaux et
avec le consentement coupable des services de l'Etat." souligne la
Chambre d'Agriculture d'IDF qui ajoute, cependant, que les abattoirs
franciliens ne représentent qu'environ 2 % de la consommation
francilienne de viande.
Source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2508_abattage_Halal_Casher_souffrance_animale.php#bouton
Source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2508_abattage_Halal_Casher_souffrance_animale.php#bouton
La banalisation de
l'abattage rituel, notamment Halal, profite d'une complaisance du monde
politico-médiatique et de l'Etat, sous couvert du respect des religions,
en oubliant celui de la laïcité, de la santé et de la loi.
Ainsi, depuis le 1er septembre 2010, la société Quick, dont l'Etat est
actionnaire majoritaire via la Caisse des Dépôts et Consignations, a
"décidé de pérenniser l'offre [exclusive] de produits à base de viande
halal dans les 8 restaurants du test et de l'étendre à 14 nouveaux
restaurants". Objectif affirmé : "cette offre pouvait être une source de
croissance intéressante." En effet, une étude réalisée par l'agence
Solis publiée en janvier 2010 montre que la croissance annuelle du
marché halal est de 15% et que son chiffre d'affaires pourrait atteindre
5,5 milliards d'euros en 2010...[12]. Notons qu'en Israël, McDonald's
ne vend que de la viande Casher mais vient de mettre un terme aux
produits alimentaires Halal aux Etats-Unis.
L'appât du gain n'a pas échappé aux grandes et moyennes surfaces qui
proposent de plus en plus de viande Halal dans leur rayon boucherie.
Bien d'autres exemples témoignent de la banalisation de l'abattage
rituel Halal, y compris dans les organes de la République française
pourtant laïque :
repas de l'équipe nationale de France de football (sous R. Domenech)
sans porc ;
certaines écoles de la République proposent une viande Halal, comme à
Strasbourg ou à Soissons ;
viande halal imposée aux salariés d'Air France ;
CRS qui mangent Halal à leur insu rapportait Le Figaro, mi 2010 ;
barbecue halal pour la fête d'une école maternelle du quartier du
Mas Drevon à Montpellier, fin juin 2013
L'abattage rituel : une manne financière
Soulignons enfin que chaque kilo de viande abattue selon les rites Halal
ou Casher profitent à leurs représentants religieux. A ce titre, Kamel
Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon déclarait : "Par kilo de
viande, la certification halal coûte entre 10 à 15 centimes
d'euros"[13], une source financière non négligeable !
Dans le même temps, d'après les bilans établis par le Service de la
statistique et de la prospective (SSP), la consommation française de
viande de porc, considérée comme impure par les musulmans et les juifs
est en recul[14].
La majorité de l'abattage en France serait rituel
Si l'étourdissement ne semble pas toujours appliqué correctement dans
les abattoirs français comme en témoigne le procès de l'association L214
contre Charal, son absence est toutefois autorisée dans le cadre de
dérogations liées à l'abattage rituel. En effet, l'abattage rituel
nécessite que les animaux soient saignés alors qu'ils sont encore
pleinement conscients.
Par définition, une dérogation "constitue une exception dans
l'application d'une règle d'origine contractuelle, légale, ou
administrative".
Or, dans une lettre ouverte adressée au président de la République du 10
juin 2010, un regroupement d'associations de protection animale
souligne qu'en France la moitié des ovins sont égorgés conscients et
donc sensibles à la douleur. Une proposition de loi de novembre 2010,
rejetée, indique même qu'en France, "entre 1/3 et 2/3 de la viande
consommée, est issue de la filière certifiée d'abattage rituel, tandis
que le nombre des consommateurs potentiels représente tout au plus 1/10e
de la population française" (environ 7 millions de personnes).
Pire, malgré les déclarations électoralistes et rassurantes
d'importantes personnalités politiques, le rapport du Conseil Général de
l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER)
affirme, au vu des chiffres de l'Unité d'audit sanitaire, que le
pourcentage d'abattages rituels dans les abattoirs atteint 51 %. Et de
conclure : "Il existe bien une situation fragile où l'abattage rituel
pourrait devenir la norme au lieu de rester une pratique dérogatoire".
Nous ne pouvons donc plus parler d'"exception".
Comment peut-on expliquer une telle généralisation de l'abattage rituel
en France ?
100% de l'abattage en Ile-de-France est halal
Plus pernicieux encore : une partie significative de la viande d'animaux
abattus sans étourdissement préalable pour les boucheries juives et
musulmanes, au lieu d'être effectivement destinée à ce marché, est
finalement écoulée sur le marché global de la viande... Or, 72 % des
français désapprouvent la dérogation permettant de ne pas étourdir les
animaux avant leur abattage[15].
L'exemple de l'abattoir de Meaux, en Ile-de-France, est révélateur :
depuis 2008, tous les animaux qui y entrent sont abattus sans
étourdissement, selon l'abattage rituel, peu importe que les vaches soit
destinées au marché religieux ou non[10].
On pourrait se rassurer en croyant à une exception, il n'en est rien :
"ce que nous avons constaté après les 8 mois d'enquête ce que les 5
abattoirs qui fonctionnent en Ile-de-France, abattaient tous selon le
rite musulman" (François Hallepée, directeur de la Maison de l'Elevage
d'Ile-de-France)[10].
Malgré les démentis formels du monde politico-médiatique bien-pensant,
la Chambre d'Agriculture d'Ile-de-France confirme : "l'Ile-de-France
compte à ce jour 5 abattoirs dont un spécialisé dans la viande de porc.
Les quatre autres abattent les cheptels exclusivement de manière
rituelle : 100% de la viande abattue en Ile-de-France l'est selon les
traditions musulmane et juive.
Aucun choix n'est donné aux éleveurs franciliens qui doivent franchir
les limites de la région pour bénéficier d'un abattage traditionnel.
Leurs animaux doivent être transportés sur des centaines de kilomètres,
abattus en province, les carcasses devant être rapatriées pour le
conditionnement et la distribution en Ile-de-France. Quelle perte de
temps et d'argent ! A l'heure des circuits courts, c'est un comble !".
Au delà des pertes financières, un tel trafic est un non-sens
environnemental.
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