Un article d’Élodie Vieille Blanchard, dans le cadre du dossier “Lait et produits laitiers, faut‐il s’en passer?”, paru dans la revue Virage, n°1 — printemps 2019.
Une agriculture lourdement subventionnée, des éleveurs sous‐payés, une surproduction structurelle… Comment comprendre l’économie du lait ?La consommation de lait par les humains remonte au début du Néolithique, il y a 10 000 ans environ. En France, cette consommation a commencé à se généraliser à toutes les catégories de la population au xviie siècle. Mais il a fallu attendre la pasteurisation, au xixe siècle, pour que s’accélère l’industrialisation du lait, puis l’après-Seconde Guerre pour que se développe une économie de masse, qui permet alors un fort accroissement de la consommation : de 50 litres par an et par personne en 1900, on passe à 100 litres en 1950. Dans les années 1960, le ramassage laitier se systématise, les coopératives s’équipent de bacs réfrigérés dans lesquels le lait peut être stocké plusieurs jours en attendant d’être emporté par les camions‐citernes. La révolution UHT facilite la conservation du lait et donc sa commercialisation. Le beurre et le fromage, désormais produits industriellement, deviennent des produits de consommation courante et sont vendus au supermarché.
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