vendredi 7 juin 2019

D DAY POUTINE ABSENT.. HONTE !!



 UN COMMENTAIRE très  judicieux !!!!!!!!!!!!!!!!!!
 SOURCE ET SUITE 



Sputnik: N’a-t-on pas tendance à minimiser la participation des Russes à la victoire contre le nazisme?
Raphaëlle Auclert: «En effet, on oublie souvent que la Russie était l’un des trois “grands” à la conférence de Yalta, qui a décidé du partage du monde après la guerre. On peut ajouter qu’elle était même “le plus grand”, car elle a commencé la conférence en position de force en annonçant que l’Armée rouge était à moins de cent kilomètres de Berlin. Je pense que les programmes scolaires ne présentent pas toujours le rapport de forces de manière objective et insistent sur l’éclosion des instances internationales telles que l’Onu, sans doute pour gommer la réalité de la défaite française en juin 1940.

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Quand à moi j' ai entendu pas mal de témoignages qui racontent les horreurs commises par les anglais et les américains contre les femmes principalement par les  soldats anglais et américains, beaucoup plus  nombreuses que celles commises par les allemands !! ça laisse songeur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 De plus ici en Normandie on n' oublie pas que les destructeurs commises par les alliés sur nos églises et autres  ont été anormalement nombreuses..  suspect et honteux !! 


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Raphaëlle Auclert: «La teneur des cérémonies est sans équivoque. Elles sont une ode au libérateur anglo-américain. Cette célébration en “club restreint” est un double déni: historique et politique.
Historique, car elle exclut volontairement le contributeur principal à la victoire contre les nazis, nous l’avons vu. En outre, la venue des sauveurs est largement mythifiée. Sur les petits écrans, émissions spéciales, documentaires et films (américains) sur le débarquement rythment les prime-time des chaînes tant privées que publiques. Dans tous les grands médias, les hommages aux “troupes libératrices” anglo-saxons fleurissent. Pourtant, un certain nombre d’études et de films pointent les exactions de soldats américains au moment du débarquement et qui tranchent avec le cliché des GI’s qui distribuent du coca et des chewing-gums sous les sourires conquis des Parisiennes.
Fin mai, Le Point publiait quant à lui un long article sur un épisode “méconnu” de la libération, en l’occurrence les pillages, viols et assassinats en série commis durant des mois par les troupes américaines dans une Normandie transformée en base logistique US. On peut aussi citer La face cachée des Gi’s de J. Robert Lilly, What Soldiers Do: Sex and American GI in World War II France de Mary Louise Roberts. À cet égard, il faut reconnaître la transparence dont font preuve les Américains sur les épisodes les moins glorieux de leur histoire. À l’opposé, les Français ont tendance à concentrer leur attention sur les crimes des soldats soviétiques en Allemagne. Ce sont deux réalités, mais, une fois encore, elles font preuve d’un traitement différent.
Ces cérémonies sont aussi un déni politique, car, comme le disait le théoricien de la politique Carl Schmitt, “il n’y a pas de légitimité politique sans la relation réciproque entre protection et obéissance.” D’où sa maxime: “protego ergo obligo est le cogito ergo sum de l’État”. Ainsi, ce 6 juin, ce n’est pas la liberté de la France qui est célébrée, mais une nouvelle allégeance, comme le reflète le nom de l’opération (Overlord, qui signifie suzerain). Le lancement des célébrations en Angleterre avec la présence de Donald Trump est révélateur sur l’identité du véritable patron de l’Europe. Dans ce contexte, l’absence du “vassal”, en la personne du Président, ne doit pas étonner. Les prétextes de protocole et d’agenda ne trompent personne.»

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