Mort d'un torero : au fait, Hulot est contre la corrida… mais Macron est pour
SOURCE ET SUITEDe fait, le nouveau président de la République a pris une position claire sur ce sujet, en avril dans La Provence : "La corrida fait partie intégrante de la culture et de l'économie, y compris du tourisme, de la région. Je suis à ce titre opposé à l'interdiction dans les territoires de tradition taurine". Si le débat reprend bel et bien, on a hâte d'entendre comment ces différents sons de cloches formeront l'harmonie de la nouvelle majorité…
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Au-delà de la question animale, la tradition n'est évidemment pas sans danger pour l'homme ou la femme qui met en scène cet affrontement. Comme l'a tristement rappelé le drame de ce samedi 17 juin, à Aire-sur-l'Adour dans les Landes, quand le torero espagnol Ivan Fandiño est tombé dans l'arène. Encorné par le taureau qui lui faisait face, l'homme n'a pas survécu à ses blessures. De quoi relancer une énième fois le débat autour de l'interdiction de cette pratique, sauvage mais légale. Alors, peut-on imaginer que celui-ci sera soldé durant le quinquennat Macron ?
Nicolas Hulot est un militant anti-corrida
L'accident de ce samedi a forcément dû remonter aux oreilles du ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot. Farouche opposant à la tauromachie, l'écologiste s'est exprimé à de nombreuses reprises sur le sujet au cours des dernières années. Il a notamment signé le manifeste du Comité radicalement anti corrida (Crac) et il est membre du comité d’honneur de l’Alliance anticorrida depuis 1997.Au moment d'un précédent débat autour de l'inscription de la corrida au patrimoine immatériel de la France par le ministère de la Culture, en 2011, Nicolas Hulot avait notamment pris position via une tribune publiée sur Le Post : "Je soutiens la proposition de loi visant à punir, sans exception, les sévices graves envers les animaux domestiques, apprivoisés, ou tenus en captivité (…) Non, il n’est plus acceptable de tuer pour se divertir. Non, il n’est plus acceptable de donner en spectacle la souffrance animale. Non, il n’est plus acceptable d’élever nos enfants en leur laissant voir la cruauté envers les animaux comme une tradition à préserver".
Non, il n’est plus acceptable de donner en spectacle la souffrance animale.
en 2011
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