mardi 26 février 2019

c’est tout le moteur économique et politique qu’il faut envisager de modifier voire de changer...



SOURCE ET SUITE

Les GJ sont pour la partie visible, celle qui défile et se rassemble chaque samedi, les strates inférieures – pour parler comme les sociologues – des nouvelles classes moyennes qui sont en voie de paupérisation, mais pas la seule. Nombreux qui sont GJ du haut en bas de la société ce qui tendrait à prouver qu’il s’agit bien d’une révolte indigéniste, celles des de souche qui sente ou présente qu’à moyenne ou courte échéance ils pourraient se voir parqués dans des réserves à la mode euratlantiste. Quant à ceux qui défilent, sont ceux sur les jambes infatigables desquels reposent tout le mouvement, à savoir en majorité des salariés précaires ou précarisés, généralement redevables de l’impôt sur les revenus. Ceux-ci voient s’éroder, se restreindre comme peau de chagrin, notamment par la privatisation et la disparition des services publics, leur cadre existentiel de base. Je m’explique. Nous sommes entrés dans la société du “tout payant” ! Ce qui hier encore était gratuit devient onéreux,ent mais sûrement – sous la coupe de multinationales et d’intérêts très privés. Deux exemples. L’É la part de l’État régulateur diminuant à proportion de la privatisation progressive et rapide de nombreux secteurs jusque là détenus ou plus ou moins pilotés par l’État. Entreprises semi-publiques et même domaines régaliens (Défense, Justice, Police) passent discrètement et progressivement – lentemtat a ainsi concédé les autoroutes hexagonales à des groupes alors qu’il était prévu au départ, alors que l’État était le premier investisseur et donneur d’ordre, qu’après amortissement elles soient gratuites ! Or les péages ne font qu’augmenter. Avant hier la réexpédition du courrier était gratuite, plus maintenant, et elle est cher. Les petits ruisseaux faisant les grands fleuves, les caisses de l’État, ces tonneaux percés, à l’instar de beaucoup d’entreprises déficitaires plus ou moins bien gérées, sont de sorte alimentées, par une foultitude de petites ponctions, indolores isolément – le prix du carburant en est un exemple

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