jeudi 13 avril 2017

FRAPPE-TWEET... WAR IS BUSINESS



...............Enfin, sixième constat : la petite frappe-tweet de Donald Trump remet l’Amérique dans les tendances lourdes de son immuable logique : la fabrique d’un ennemi garant de la reproduction de ses intérêts. Le 11 novembre 2016, prochetmoyen-orient.ch écrivait : Trump, tout changer pour que rien ne change ! La frappe-tweet de Trump rompt avec l’une des intentions de campagne du nouveau président des Etats-Unis : tendre la main à la Russie de Poutine ! A l’époque cette orientation avait fait aussitôt chuter la bourse et flipper nombre de cadres du complexe militaro-industriel américain, parce qu’après l’effondrement du bloc soviétique, la fabrication d’un nouvel ennemi double – le terrorisme et la Russie de Poutine – garantit des millions d’emplois et des milliards d’investissements et de profits.
« Nous assistons à la néo-militarisation de l’économie et à la privatisation du warfare auxquelles donne lieu l’économie de guerre à durée indéfinie de la Guerre froide. C’est la clé de ‘la puissance pour le long terme’ : Private business must run the Cold War’s business. Et pour parler encore la langue des vainqueurs qui n’écrivent pas l’histoire sans donner aussi leurs intitulés à de nouvelles ‘sciences’ : pas de logistique du business (business logistics) sans le business de la logistique, de la militarisation intensive de la société de contrôle par la consommation »6. En effet, il était inconcevable pour beaucoup de milieux d’affaires américains que Donald Trump puisse tendre la main à Vladimir Poutine. Au-delà de toutes considérations politiques et morales, la pérennisation du vieil ennemi russe reste une nécessité absolue de la poursuite des affaires. Par conséquent, on ne peut parler normalement avec Moscou au risque de désespérer Wall Street, la City et les lobbies de Bruxelles. ............

 

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