SOURCE ET SUITE
AVEC VIDEO....
Les images insoutenables de souffrance animale filmées en caméra
cachée dans des abattoirs se sont multipliées ces derniers mois.
Elles ont été rendues publiques par L214, association de défense des animaux basée à Lyon.
Ces vidéos ont heurté l’opinion française, conduit à la fermeture
provisoire de certains abattoirs, et relancé le débat sur la cruauté
envers les animaux.
Une commission d’enquête parlementaire sur les abattoirs a été créée début avril, elle doit présenter son rapport mi septembre.
L’indignation suscitée par ces images s‘étend aussi à des
professionnels des secteurs de la restauration, de l’agroalimentaire ou
de l’agriculture.
Philippe Notin, agriculteur et éleveur dans la Loire, et qui revendique
un mode de production biologique, est actionnaire minoritaire de
l’abattoir où il envoie ses bêtes, une façon pour lui d’avoir un droit
de regard sur les conditions dans lesquelles les animaux sont mis à
mort.
“Une bête qui va à l’abattoir, c’est plus de mille euros pour nous.
C’est de l’argent dont on a besoin pour vivre. Donc on a ça en tête dès
le début : quand une bête naît, on sait comment elle va finir. Mais
après, notre souhait, c’est qu’elle y aille dans les meilleures
conditions possibles, et le moins de stress possible, et je pense que
quand un agriculteur voit des bêtes comme on en voit dans certains
reportages, maltraitées… Moi, mais j’ai les boules, là”, réagit-il.
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