L’origine révoltante de la viande chevaline
En mars dernier, GAIA révélait les observations accablantes d’une récente investigation
très laborieuse menée en Argentine et en Uruguay, qui nous prouve une
nouvelle fois que le chemin qui mène du cheval aux assiettes des
consommateurs belges n’est qu’enchaînement de maltraitances, négligences et fraudes.
Le travail de longue haleine de nos enquêteurs
dans ces deux pays, qui ciblait autant des centres de rassemblement de
chevaux que des routes fréquentées par des transporteurs et des
abattoirs, ont permis de mettre au jour les coulisses nébuleuses de ce
commerce assez singulier.
Animaux affamés, épuisés et négligés, problèmes graves de traçabilité, injection de substances toxiques...
je vous invite à prendre six minutes de votre temps pour constater et
comprendre par vous même, le calvaire que subissent quotidiennement les
chevaux sud-américains destinés à la consommation en Belgique.
Pourquoi GAIA tire la sonnette d’alarme depuis de nombreuses années ? Notre pays est tout simplement une plaque tournante de
ce commerce juteux contrôlé par quatre entreprises belges. Pour vous
faire une idée de l’ampleur de ce trafic, rien qu’en 2015, plus de 10
000 tonnes de viande chevaline ont été importées d’Argentine et
d’Uruguay vers les pays de l’Union européenne, dont près du tiers
seulement vers la Belgique !
Malgré ces faits, de nombreuses chaînes de supermarchés belges continuent de vendre de la viande chevaline
en provenance de ces pays, à l’exception de Lidl, Colruyt et Makro. Je vous invite à prendre connaissance de la liste de ces supermarchés
et de leur envoyer un message de protestation afin qu’ils cessent de
vendre de la viande cheval, à fortiori en provenance d'Amérique
(latine).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire