"Bonjour les petits, maman va arranger ça." Les bras chargés de
fleurs, Maurillia est désolée. Les coups de vent du week-end ont mis à
terre la dizaine de thuyas encadrant la tombe d'Elvis. Elle ne foule pas
les graviers des allées du cimetière de Graceland aux Etats-Unis,
dernière demeure du King, mais ceux du cimetière des chiens
d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) pour fleurir la tombe de son petit
yorkshire, mort en 2010, et du labrador de sa fille, enterré juste à
côté.
SOURCDE ET SUITE
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"Bonjour les petits, maman va arranger ça."
Les bras chargés de fleurs, Maurillia est désolée. Les coups de vent du
week-end ont mis à terre la dizaine de thuyas encadrant la tombe
d'Elvis. Elle ne foule pas les graviers des allées du cimetière de
Graceland aux Etats-Unis, dernière demeure du King, mais ceux du
cimetière des chiens d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) pour fleurir
la tombe de son petit yorkshire, mort en 2010, et du labrador de sa
fille, enterré juste à côté.
Coincé
entre le pont de Clichy, les voies sur berges et la Seine, ce petit
coin de verdure est considéré comme le premier cimetière d'animaux créé
au monde, selon la plaquette touristique distribuée à l'entrée. Kiki,
Minouchette, Toby, Gribouille, Fantomas… Près de 100 000 chiens, chats,
poneys et même singe goûtent ici un repos éternel. Des compagnons
fidèles dont la mémoire est précieusement entretenue par des maîtres
toujours éplorés. Un lieu bien éloigné de celui décrit dans le film Simetierre,
inspiré du roman d'épouvante de Stephen King, en salle mercredi
10 avril, où des animaux reviennent mystérieusement d'entre les morts.
Intrigués par ce cimetière des chiens, nous sommes allés y déambuler.
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