La haine règne et l’Amérique glisse
vers le désastre, tweet après tweet
Le niveau de haine active qu’on constate entre les
divers groupes américains à propos de toute une myriade de questions a
atteint un paroxysme. Cette situation a transformé le pays en poches de
colère isolées et sonné le glas du dialogue dans la société.
Où que l’œil se pose, il semble que le peuple
américain, obnubilé par la dernière cause à la mode, soit en train de
s’entretuer. En fait, nous sommes peut-être la seule nation au monde qui
est plus unie par ce qui la divise que par ce qui la rassemble.
Incités à l’action (et à la distraction) par une poignée de médias
tout-puissants, les Américains s’identifient aux explosions sociales
incessantes, comme le mouvement #MeToo, Black Lives Matter, LGBT, et,
bien sûr, l’affrontement du siècle entre les conservateurs et les
libéraux depuis que Donald Trump est arrivé à la Maison blanche.
Poussés par l’éternel désir de traquer la source de
notre mécontentement, certains se sont même mis à pointer du doigt les
hommes, en particulier les hommes blancs. Eh oui, grâce à leur
soi-disant " privilège blanc" et à leur "masculinité toxique",
les hommes blancs d’Amérique parviennent même à prendre lentement la
place de la Russie comme principale responsable de nos larmes et de nos
épreuves. Je souhaite bonne chance à ceux qui voudraient avoir un second
avis sur la question !
A cause du nuage délétère du politiquement correct
qui s’est abattu sur le paysage comme un gaz lacrymogène, il devient
presque impossible d’exprimer différentes idées ou façons de voir.
C’est ce qu’atteste la nouvelle manière de se comporter des étudiants
universitaires, dont beaucoup préfèreraient voir leurs magnifiques
campus détruits plutôt que d’exposer leurs esprits fragiles au débat et
au dialogue.
SOURCE ET SUITE
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