lundi 19 novembre 2018

REFROIDISSEMENT... INTERROGATION..

La température de la thermosphère est l’un des excellents indices de la direction que prendra le climat (j’en parle depuis quelques années). Or, celle-ci se refroidit et est en direction d’atteindre un minimum jamais observé depuis les 7 précédents cycles solaires (connexion avec l’activité géomagnétique également).


SOURCE ET SUITE



À l’approche d’un minimum solaire l’atmosphère se réorganise mais à un rythme différent sur les deux hémisphères. Il faut évidemment considérer qu’il y a 20 % plus d’eau dans l’hémisphère sud. Les océans ont une grande capacité calorifique et ils régularisent le climat. L’hiver 2018 a été particulièrement rude pour l’hémisphère sud et des records de froid ont été enregistrés en Amérique du Sud, en Afrique et en Australie etc. Le Pérou a été durement touché et nous avons vu ici des témoignages assez incroyables de résidents de l'hémisphère sud. Ce qui est assez surprenant car je me serais attendu à un délais un peu plus long.

Car l’hémisphère nord est logiquement le premier à sentir les effets des variations climatiques. Lorsque les cellules de Hadley se contractent, qu’il y a une expansion des cellules polaires et que le vortex polaire s’affaiblit, le flux méridional devient plus présent et l’air frais du nord descend plus au sud (et vice-versa). L’un des premiers impacts est la baisse de la température de l’océan Atlantique et une phase négative de l’oscillation de l’Atlantique Nord. Pendant une période bien connue de refroidissement entre les années 50 et 70, la phase négative était dominante sur une période de 24 ans. La phase positive a été absente pendant 4 périodes importantes d’au moins 3 ans chacune. Plus de neige et des températures plus froides pour l’Est de l’Amérique du Nord et l’Europe. Tout ceci pendant une période où les émanations de CO2 anthropiques augmentaient rapidement. Selon l’évolution des variables que je surveille attentivement, dont mon propre proxy sur l’ionisation atmosphérique (pression dynamique solaire et géomagnétisme), je prétends comme d’autres chercheurs que nous entrons dans une période de refroidissement.

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