SOURCE ET SUITE
AVEC VIDEO
Yves Christen, biologiste et éthologue, insiste sur un autre point
révélateur de compétences cognitives poussées chez les chèvres : « Elles
sont capables de se mettre dans la perspective d'autrui, par exemple
suivre le regard d'un être humain, ou comprendre ce qu'une autre chèvre a
dans la tête. Je rappelle qu'un déficit de théorie de l'esprit
caractérise l'autisme. Cela est forcément utile, quand vous vivez en
société, de savoir que les autres ont un état d'esprit. Parce que les
autres, ce sont parfois des concurrents. Ils peuvent vous prendre vos
aliments, vos partenaires sexuels, ou encore nuire à vos petits. »
La suite logique est que les scientifiques ont réussi à démontrer que
les chèvres savent aussi se réconcilier après un conflit. « Leur
comportement se rapproche ainsi de celui des chiens, et elles feraient
de merveilleux animaux de compagnie... » conclut Elodie Briefer.
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