SOURCE ET SUITE
Même si pour certains cette approche peut paraitre discutable, il
convient de s’interroger sur la conciliation entre le respect du
bien-être animal et le Salon international de l’agriculture.
Nous avons tous à l'esprit l'histoire de cette vache qui a réussi à
échapper à la vigilance de sa propriétaire durant son séjour au Salon
international de l’agriculture entrainant une course-poursuite dans le
parc des expositions. Cet événement atteste du stress occasionné aux
animaux sujets à des expositions au grand public. Il n’est par ailleurs
qu’une simple illustration à laquelle il est possible d’ajouter d’autres
éléments négatifs comme la perte de poids conséquente provoquée par ces
manifestations.
Le concept de bien-être animal a une place importante dans les
conventions du Conseil de l'Europe relatives à la protection des
animaux. Il en va de même au niveau de l'Union européenne où des normes
juridiques ont pris en compte cette notion. Ces derniers textes marquent
l’importance du bien-être animal associé à la sensibilité de l’animal.
Or, ils n’apportent aucune définition générale. C’est au sein du code
terrestre de l’OIE qu’il est défini comme "la manière dont un animal évolue dans les conditions qui l’entourent". La
notion de bien-être animal connaît une évolution dans la mesure où elle
n'est plus associée uniquement à l’interdiction de maltraitance mais
aussi à sa bientraitance. Le Farm Animal Welfare Council, une
organisation non gouvernementale créée en 1967, au Royaume-Uni, avait
prévu un ensemble d’indicateurs permettant de cerner au mieux ses
éléments constitutifs. Ces indicateurs sont les "cinq libertés fondamentales" universellement reconnues pour décrire les droits des animaux placés sous la responsabilité humaine: "l'absence de faim, de soif et de malnutrition", "l'absence de stress physique et thermique", "l'absence de douleur, de lésion et de maladie", "l'absence de peur et de détresse" mais aussi "l'expression des comportements normaux de l’espèce"..
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................."le gouvernement et les filières d'élevage cherchent à relancer la
consommation de viande en baisse flagrante depuis que les consommateurs
prennent conscience des atrocités que subissent les animaux. Mettre en
avant le bien-être animal est une stratégie qui vise à rassurer. On ne
peut que constater que le CNR est piloté par l'INRA qui a participé à la
dégradation des conditions de vie et de la santé des animaux via la
zootechnie tournée vers la productivité".
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