NOUS N' ALLONS PAS LEUR FAIRE UNE BONNE PUB!!!
C' EST UN VRAI SCANDALE!!
SUITE A CETTE PHOTO QUI A CAUSE L' EMOI.... VOICI L'EXPLICATION:
Plusieurs personnes sensibles au bien-être animal se sont émues sur Facebook de photos d'animaux morts à l'entrée d'une ferme dans les environs de Florennes en province de Namur. On y voit notamment les cadavres de deux chevaux et deux veaux contre un mur. L'auteur de ces photos, prises le 21 mars dernier, signalait aussi la présence d'une vache agonisante un peu plus loin. Le refuge pour animaux SAPAD (qui accueille une centaine de chevaux, plus de 160 chiens et bien d'autres animaux) a été prévenu et a relayé le signalement auprès du SPF Santé Publique qui lui même a avisé l'AFSCA (Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire qui a en charge le bien-être animal) comme le veut la procédure.
AUTRE EXTRAIT:
"Un véritable charnier"
Cette ferme et son exploitant n'en sont pas à leur première médiatisation. La ferme s'était déjà retrouvée sous le feu des projecteurs en 2008 lorsqu'on y avait découvert une vache mourante et d'autres bêtes vivant dans ce que le journal La Dernière Heure qualifiait à l'époque de "mouroir". "Des animaux mort mélangés aux animaux survivants, affamés et négligés. Un véritable charnier, des cadavres recouverts de bâches un peu partout", racontait à l'époque un témoin. Lorsque nous avons rappelé à l'Afsca le passif de l'exploitant, la porte-parole a indiqué que chacun avait droit à une seconde chance. L'Afsca a précisé que, même si les images qui circulaient sur Facebook pouvaient choquer, il ne s'agissait pas d'un problème de bien-être animal puisqu'on parlait de cadavres et d'une bête malade. Si laisser des animaux morts à l'air libre pendant une longue période n'est pas conforme, il n'y a pas eu de conséquences dramatiques, a estimé l'Afsca. "Ce n'est pas comme si on avait laissé les animaux sans nourriture", a encore ajouté l'agence.
Il a détruit un stand à la foire de Libramont
L'Afsca se montre donc compréhensible avec un exploitant qui ne l'a pas toujours été avec elle. L'exploitant a en effet été condamné il y a quelques années pour avoir détruit un stand de l'Afsca à la foire de Libramont. Nous avons essayé de joindre l'exploitant de la ferme à maintes reprises au cours des derniers jours. En vain.
Que peut-il se passer lorsque une maltraitance animale est suspectée ?
Souvent, tout part d'une plainte d'un témoin. Celui-ci ne connait pas nécessairement l'Afsca et s'adresse souvent à une association ou à un refuge pour animaux qu'il connait dans les environs, comme la SAPAD dans ce cas-ci. Ces associations n'ont aucun pouvoir. "Nous n'avons pas d'autorité, on n'est pas assermenté", confirme un responsable de refuge. En général, l'association va aller vérifier sur place les affirmations du témoin. Si celles-ci s'avèrent exactes, l'association prévient alors l'Afsca. Dès qu'il y a plainte, l'Afsca ouvre un dossier. L'agence fédérale comporte 11 unités provinciales (une par province + une à Bruxelles) où travaillent 700 personnes dont un grand nombre d'inspecteurs qui effectuent des visites de contrôle sur base de plainte comme celle qui concernait la ferme faisant l'objet de cet article. Si après une ou plusieurs visites d'inspecteurs, la personne à l'origine de la maltraitance animale n'a pas fait ce qu'elle devait faire, l'Afsca peut alors faire appel au SPF Santé Publique qui dispose de pouvoirs plus répressifs. "Si après avoir tout mis en oeuvre, la personne n'obtempère pas, l'Afsca nous transmet le dossier. On évalue la situation, l'historique de l'exploitation, si animal est à l'agonie, etc.", nous raconte la coordinatrice pour la partie francophone du pays du Service Inspection pour le bien-être animale au SPF Santé Publique. En dernier recours, ce service peut décider la saisie des animaux, prescrire l'euthanasie ou encore la vente. S'ils sont saisis, les animaux seront accueillis dans des refuges comme la SAPAD. Il arrive qu'aucun refuge (la plupart sont saturés) ne puisse accueillir les animaux, dans ce cas ils pourraient être euthanasiés.
Souvent, tout part d'une plainte d'un témoin. Celui-ci ne connait pas nécessairement l'Afsca et s'adresse souvent à une association ou à un refuge pour animaux qu'il connait dans les environs, comme la SAPAD dans ce cas-ci. Ces associations n'ont aucun pouvoir. "Nous n'avons pas d'autorité, on n'est pas assermenté", confirme un responsable de refuge. En général, l'association va aller vérifier sur place les affirmations du témoin. Si celles-ci s'avèrent exactes, l'association prévient alors l'Afsca. Dès qu'il y a plainte, l'Afsca ouvre un dossier. L'agence fédérale comporte 11 unités provinciales (une par province + une à Bruxelles) où travaillent 700 personnes dont un grand nombre d'inspecteurs qui effectuent des visites de contrôle sur base de plainte comme celle qui concernait la ferme faisant l'objet de cet article. Si après une ou plusieurs visites d'inspecteurs, la personne à l'origine de la maltraitance animale n'a pas fait ce qu'elle devait faire, l'Afsca peut alors faire appel au SPF Santé Publique qui dispose de pouvoirs plus répressifs. "Si après avoir tout mis en oeuvre, la personne n'obtempère pas, l'Afsca nous transmet le dossier. On évalue la situation, l'historique de l'exploitation, si animal est à l'agonie, etc.", nous raconte la coordinatrice pour la partie francophone du pays du Service Inspection pour le bien-être animale au SPF Santé Publique. En dernier recours, ce service peut décider la saisie des animaux, prescrire l'euthanasie ou encore la vente. S'ils sont saisis, les animaux seront accueillis dans des refuges comme la SAPAD. Il arrive qu'aucun refuge (la plupart sont saturés) ne puisse accueillir les animaux, dans ce cas ils pourraient être euthanasiés.
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