mercredi 25 avril 2018

FRAPPES SUR LA SYRIE.. AUTRE ANALYSE...

SOURCE ET SUITE

 VOIR LES COMMENTAIRES QUI PROUVENT QUE POUR LA PLUPART DES LECTEURS G.MILLIERE N' EST PLUS CREDIBLE..



Dire que la plupart des réactions de la classe politique française aux frappes effectuées en Syrie sont consternantes est bien peu dire, car elles sont certes pires que consternantes, et indiquent un état très préoccupant des esprits et des capacités d’analyse géopolitiques dans ce pays.
Je ne suis quasiment jamais en accord avec les positions et les décisions d’Emmanuel Macron, mais, pour cette fois, il a pris une décision juste et légitime.
Admettre la possession, la fabrication et l’utilisation d’armes chimiques est admettre l’inadmissible : les armes chimiques ne tuent pas davantage que les autres armes, mais elles sont prohibées pour des raisons très explicables.
Elles tuent de manière indiscriminée. Elles peuvent servir dans des actions génocidaires. Elles peuvent tomber entre les mains de terroristes.
Le régime de Bachar al-Assad possède et fabrique des armes chimiques depuis bien trop longtemps.
Il en a utilisé plusieurs fois.
Il a été averti, il y a un an, que cela devait cesser. Il a récidivé.
Les stocks d’armes chimiques dont il disposait ont été détruits : cela aurait dû être fait en 2013.
C’est fait cette fois, et c’est très bien ainsi. Ce qui est regrettable est que cela n’ait pas été fait plus tôt.
Le lieu d’élaboration et de fabrication d’armes chimiques à Damas a été détruit aussi.
Cela, là encore, aurait dû être fait dès 2013, et il est bien que ce lieu ait été détruit.
Il est regrettable, là encore, que cela n’ait pas été fait plus tôt.
Ce qui a été fait n’arrêtera pas la guerre en Syrie et ne permettra pas de revenir en arrière.
Cela n’effacera pas un carnage qui a fait cinq cent mille morts et poussé hors du pays près de dix millions de personnes, sur une population de dix-huit millions en 2011.
Cela n’annihilera pas la rage destructrice qui a réduit le pays à un immense champ de ruines.
Ce n’est qu’un pas très minime dans la bonne direction, mais c’est un pas, et c’est mieux que rien.
SUITE

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