Loukachenko demande à Poutine
d’accepter que le Bélarus fasse partie de la Russie
SOURCE ET SUITE
Le voyage de Vladimir Poutine à
Minsk et les discussions derrière les portes closes, qui ont duré un
temps inhabituellement long, ont attiré l’attention de nombreux experts
politiques.
Le président de la Russie s’est
envolé pour le Bélarus le 19 juin. Le 22 juin, après seulement quelques
jours, Alexandre Loukachenko a admis publiquement que la république
pourrait devenir une partie d’« un État ».
Alors, devrions-nous souhaiter la bienvenue au district fédéral bélarusse ?
Regardez le visage tendu de Loukachenko.
Le voici, s’adressant à des agriculteurs du district
Chklovsky de la région de Moguilev, prononçant les mots qui ont été
rapidement diffusés par les réseaux sociaux : « Nous
sommes en première ligne. Nous ne survivrons pas à ces années si nous
échouons. Il deviendra inévitable pour nous de devenir la partie d’un
autre pays. Soit cela, soit nous serons utilisés comme paillasson. Ou,
que Dieu nous en garde, ils pourraient commencer une guerre, comme en
Ukraine. »
Ce qu’on ne peut dénier au président bélarusse, c’est
son sens aigu de l’autoconservation. Il a aidé Loukachenko à survivre à
toutes les tentatives de le renverser de son trône présidentiel.
Lorsque « Batka » (papa) chantait la « politique multivectorielle », il le faisait parce que ces chansons n’étaient pour lui, personnellement, pas vraiment menaçantes.
Lors de ses récentes discussions avec le Commissaire européen Johannes Hahn, Loukachenko a déclaré : « Construire
nos relations avec l’Union européenne, c’est-à-dire notre plus proche
voisin – et avec ses voisins, parce que les voisins viennent de Dieu,
nous devons être amis… Nous ne sommes pas dans l’urgence. Nous ne vous
avons jamais promis ce que nous ne pouvions pas faire… Vous nous
regardiez, nous avons examiné l’Union européenne. Grâce aux
transformations en cours dans l’UE et au Bélarus, nous avons décidé que
ce n’est pas bon pour nous de nous regarder les uns les autres ‘par
dessus la clôture’, de regarder de travers… »
Voila ce qu’il disait à propos de l’Union européenne qui avait imposé des sanctions contre lui et l’avait baptisé « le dernier dictateur d’Europe ».
Loukachenko a répondu aux insultes des Européens par des tirades sur
l’orientation sexuelle non traditionnelle des diplomates européens. Et
ainsi de suite, etc.
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