Trump et la Russie :
l’ennemi de mes ennemis est mon ami ?
SOURCE ET SUITE
A SUIVRE LES JOURS PROCHAINS BIEN SUR!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
AVEC VIDEO DE... ' L' AGENT RUSSE... '
Les zigzags politiques du président américain
obligent à s’interroger sur sa stratégie : soit il n’en a strictement
aucune et tout est commandé par l’instant et l’instinct, soit elle est
particulièrement complexe. La première hypothèse est défendue par ses
détracteurs et finalement n’apporte pas grand-chose. Tentons donc de
comprendre cet étrange pas de danse que Trump joue tant avec des forces
politiques aussi hostiles que fortes, que des alliés assez dubitatifs.
Comprendre cet intérêt qu’il porte à la Russie, intérêt qui peut venir
de la focalisation de ses ennemis.
Le dernier évènement ayant provoqué un nouveau pas de
côté fut évidemment le sommet d’Helsinki : la rencontre entre les
présidents américain et russe a relancé la vague d’hystérie, à laquelle
le système idéologique globaliste nous habitue dès qu’il s’estime en
danger potentiel (voir nos textes sur l’avant sommet et le sommet lui-même).
Ce qui commence à être assez souvent et laisse entendre une certaine
paranoïa de fin de règne. Quoi qu’il en soit, affaibli le canard bouge
encore, et ce cher système idéologique bien vivant se met à mordre tout
ce qui dépasse du rang. En l’occurrence, la Russie.
En plus du rapport Mueller qui
doit tomber cet automne, de l’incrimination pour ingérence de
militaires russes à trois jours de la rencontre des présidents, une
jeune activiste politique, Maria Butina, qui n’a pas réussi à faire
carrière en province russe, a été arrêtée et présentée comme le lien
tant attendu entre le soft power russe et l’ingérence dans les
élections, dont l’influence sur les résultats reste très putative..
La question de l’ingérence, mais surtout de l’influence sur les
résultats des élections, est fondamentale pour les Etats-Unis, dans les
deux camps. D’un côté, il est plus agréable de faire reporter le poids
de son échec sur les épaules d’un "ennemi sur mesure", que de se
remettre en question, que de reconnaître qu’il est le résultat naturel
des dérives du système dit démocratique dans lequel nous vivons et qui
ne supporte plus aucune nuance, sans même parler de remise en cause de
ses excès antidémocratiques et liberticides. Trump est le signe de la rupture entre une élite vaporeuse et une voix populaire ancrée dans la réalité quotidienne :
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