SOURCE ET SUITE
Cependant,
l’exceptionnalisme suédois en matière d’intégration est remis en
question par le climat politique actuel. Le système de pension,
autrefois généreux, est désormais sous pression avec l’arrivée de 160
000 réfugiés en 2015. La crise migratoire est un sujet pris très au
sérieux par les Démocrates Suédois. Dans le clip de campagne diffusé en
novembre, le leader du parti démocrate déclarait : « L’immigration
de masse n’est pas profitable, nous le savons aujourd’hui […] Mon nom
est Jimmie Åkesson et je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour
résoudre ce chaos que vous les sociaux-démocrates et les libéraux avez
créé. ».
Ce
message trouve de nombreux destinataires, comme les habitants de
Kristianstad, petite ville au sud de la Suède de 35 000 habitants, dont
quasiment la moitiés sont nés dans un pays étranger. Niclas Nilsson,
leader du parti au conseil de Kristianstad, déclare dans un journal
local que l’intégration des musulmans, difficile du fait d’une culture
basée sur l’islam, risque de « diluer » la citoyenneté suédoise.
Lars-Åke, 55 ans, déclare au journal britannique The Guardian : « Il y a trop de réfugiés. Tellement d’arabes que j’ai l’impression de devoir apprendre à parler arabe. »
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