Des conditions de vie terribles pour les bovins
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JE CRAQUE QUAND JE LIS CE GENRE DE NOUVELLES ET J' AI UNE ENVIE DE MEURTRE...
PIRE QUE TOUT CAR IL S' AGIT D' EXPORT D' ANIMAUX VIVANTS VERS DES PAYS ENCORE PLUS CRIMINELS QUE LE NOTRE!!!
ET LES TRAJETS DANS DES CONDITIONS IGNOBLES...
Une ferme usine de plus de 300 vaches allaitantes qui devrait accueillir 3910 bovins de plus. Voici le projet faramineux et très contesté que l’agriculteur Daniel Viard tente de mettre en place en Saône-et-Loire.
La Confédération Paysanne de Saône-et-Loire alerte sur conditions de vie de ces bêtes. Un hangar de 8 000 m² pour 4 000 vaches, si l’espace semble vaste, il n’en est rien. Pour un troupeau de cette taille, cela ne représente que 3m² par tête de bétail.
“Ce qu'on nous promet ? Dégâts environnementaux et sanitaires inconsidérés et immédiats. Renonciation au bien-être animal et à l'image qualitative de l'élevage charolais qui se verra d'autant plus mise en danger. On peut par ailleurs se poser légitimement la question : qui finance un tel centre ?”, s’insurge la Confédération Paysanne.Ces bovins - destinés à l’exportation par camions en Europe, en Turquie et au Maghreb - vont subir les dérives qu’entraînent ces exportations. En effet, nous avons contacté Agathe Gignoux, chargée de campagne au CIWF, qui fait un état des lieux alarmant sur le projet :
“Ce projet est absurde, surtout lorsqu’on voit le nombre d’animaux concernés. Pour entretenir un centre de cette taille, il faut une main-d’œuvre et des moyens colossaux”.Le CIWF se positionne contre l'extension du centre et redoute les manquements au bien-être des animaux au sein du centre mais aussi lors de leur export au-delà des frontières :
”Ce centre va accueillir 4000 veaux de provenances différentes, j’espère qu’il a les moyens sanitaires nécessaire pour éviter les problèmes de contamination. Je crains une surutilisation de d’antibiotiques”Depuis plusieurs années, le CIWF se bat contre les dérives de ces exportations dans l’Union Européenne et en dehors. Selon leurs enquêtes, les animaux sont transportés pendant plusieurs heures dans des camions dont la taille est souvent inappropriée. Entassés les uns sur les autres, ils ne bénéficient pas de suffisamment de pause pour boire ou manger. Certains voyages durent parfois plus de 8h et des décès sont souvent constatés à l'arrivée...
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.....................Selon la Confédération Paysanne, la filière charolaise est déjà en crise structurelle et économique. Ces fermes-usines ne sont “que de la poudre aux yeux des éleveurs !”, “une initiative insensée”, “une fausse solution”. Lorsqu’on sait qu’un élevage moyen en Saône-et-Loire représente entre 70 et 80 vêlages, le projet paraît d’autant plus titanesque et absurde, mais il compte tout de même des soutiens. Les syndicats agricoles majoritaires de la région (FDSEA et Jeunes Agriculteurs 71) ont fourni un avis positif au commissaire-enquêteur. Selon ces syndicats et la chambre d’agriculture, il s’agit là de répondre à une demande à l’échelle internationale qui souhaite des animaux vivants. Daniel Viard, quant à lui entend trouver des solutions pour éclaircir les zones d'ombre que comporte sa demande de ferme-usine auprès de la préfecture. Pour l’heure, le maire de Digoin se prononce pour une validation du projet, mais sur un autre site afin d’éviter les nuisances.
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