De nouveaux travaux sur une vaste population d'adultes de plus de 50 ans viennent confirmer les conséquences délétères, sur le long terme, d'une consommation trop élevée en viandes (boeuf, porc, agneau). La consommation de volaille ou de poisson pourrait être, à l'inverse, bénéfique pour l'organisme.
Source et suite
Des chercheurs ont analysé les données d’une vaste étude sur le régime et la santé d’une population de 536.969 d’hommes et femmes âgés de plus 50 ans, suivis entre 1995 et 2011. Leur intérêt s’est porté sur les informations relatives à la consommation de viande (bœuf, agneau, porc), volailles et poisson de ces individus.
L'expression viande transformée désigne la viande conservée par fumage, salage, congélation, mise en conserve ou ajout de produits chimiques de conservation.
Les mêmes tendances se retrouvent que la viande soit transformée ou non (voir encadré), avec quelques variations selon les pathologies considérées.
Des tendances inverses ont été constatées en comparant la consommation de ce que les chercheurs ont catégorisés comme "viande blanche", à savoir la volaille et le poisson. Des effets protecteurs significatifs ont été observés pour toutes les pathologies considérées, à l’exclusion là encore de la maladie d’Alzheimer.
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