GUÉRET AUJOURD' HUI!!

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ESPÉRONS QUE CETTE NOUVELLE SE CONFIRMERA.
 ESPÉRONS QUE LES " NOUS SOMMES  PRÉSENTS"" A LA MANIFESTATION DE GUÉRET AUJOURD' HUI SERONT NOMBREUX!!!

À la veille de la grande manifestation du collectif Narg à Guéret, l’éventualité de la création d’un abattoir strictement halal en Creuse s’éloigne.

Tout est allé très vite. Le 25 mars la société Sovialim était constituée à Guéret et tout début avril elle engageait un processus de contractualisation avec l’abattoir de Confolens, en Charente. Le contrat porterait sur un engagement de dix ans. L’annonce en a été faite lors du conseil communautaire la communauté de communes du Confolentais, du 4 avril, comme le rapportent nos confrères de Charente Libre.
Les opposants au projet d’abattoir halal réunis au sein du collectif Narg (Non à l’abattoir rituel de Guéret) dénonçaient depuis de longs mois le fait que la Com-com de Guéret-Saint-Vaury (aujourd’hui communauté d’agglo) ait délibéré, le 7 juillet 2011, en faveur de la signature d’une promesse de vente de terrain avec la société Sovilim, qui n’avait alors pas d’existence légale. La SAS Sovilim a donc été finalement créée sous le nom de SAS Sovialim (pour société des viandes du Limousin). Sans confusion possible : c’est le boucher guérétois Mustapha Masri qui la dirige. Cet hiver, Mustapha Masri a fermé sa boucherie halal de la rue du Prat et l’a transférée à Montluçon.
Le même tonnage que celui envisagé à GuéretNous n’avons pas réussi à le joindre, hier, mais le chef d’entreprise exposé à grands traits son projet à La Charente Libre. Sovialim est une société familiale, qui a aussi des attaches à La Roche-sur-Yon.. Conformément au projet esquissé à Guéret, cette société veut jouer un rôle de grossiste auprès des bouchers halal et de la grande distribution. Il y a quelques mois, Mustapha Masri expliquait : « Actuellement, les circuits d’abattage industriel font que le marché halal est alimenté avec de la viande de second choix. Or les consommateurs musulmans veulent de la qualité. » L’abattoir public de la communauté de commune du Confolentais se serait engagé à abattre 2000 tonnes de viande (bovine, caprine et ovine). « C’est le tonnage qui était envisagé à Guéret pour démarrer », observe Éric Correia, vice-président au développement économique du Grand-Guéret. L’élu guérétois doute que la Sovialim donne suite à son projet de construction d’abattoir dédié à Guéret : « il serait compréhensible que les campagnes d’opinion menées en Creuse dissuadent ces investisseurs ».