SOURCE ET SUITE
ILS N' ONT QUE CE QU' ILS MERITENT... QU' ILS ARRETENT DE GEMIR.. ILS NOUS GAVENT
APRS AVOIR GAVE LES CANARDS SANS AUCUNE HONTE.. C' EST REPUGNANT!!!IL EST JUSTE SOUHAITABLE QU' ILS EN TIRENT LA CONCLUSION QUE L' ELEVAGE DE CANARDS C' EST PAS UNE VIE!!
Pour les trois quarts d’entre nous, c’est quasiment la fin »,
raconte, dépité, Jérémy Guihon, jeune propriétaire d’une petite
exploitation d’élevage de canards des Landes. Comme la plupart des
manifestants, qui attendaient Stéphane Le Foll, le ministre de
l’agriculture, mardi 21 février, devant la chambre de commerce et
d’industrie de Mont-de-Marsan, où s’est tenue une rencontre avec les
services sanitaires et les acteurs d’une filière en crise, M. Guihon
avait fait le voyage de la région de la Chalosse, dans le sud du
département.
Là où se concentrent une multitude d’éleveurs « autarciques »,
qui élèvent, gavent, abattent puis commercialisent les animaux en
circuit court. Contrairement aux trois grandes coopératives, qui se
répartissent environ 70 % du marché français : Vivadour (et ses marques
Delpeyrat et Comtesse du Barry), Lur Berri (Labeyrie) et Euralis (Rougié
et Montfort).
Fissure entre « petits et grands »
Mi-février, 5 600 canards de M. Guihon ont été abattus. Les huissiers
sont venus lui rendre visite, car il n’a pas pu assurer le paiement de
crédits pour deux machines à gavage. « Le Crédit agricole a annulé
les prêts en cours et on ne produit plus rien. Si cette situation
continue encore trois mois, je suis mort… »
Un constat repris par Christophe Mesplède, éleveur et président du
Mouvement de défense des exploitants familiaux (Modef) dans les Landes. « La
filière est à un tournant. Les abattages n’ont pas été maîtrisés, la
gestion du gouvernement est approximative. Il faut, aujourd’hui,
retrouver la confiance, que le gouvernement donne des garanties et que
les banques nous soutiennent »,a-t-il déclaré devant un parterre davantage dans l’attente que revendicatif.
Plus de deux mois après les premiers cas de grippe aviaire dite H5N8
détectés dans le Tarn, toute la profession est abattue. Le virus, non
transmissible à l’homme, mais qui décime en quelques heures les
« parcours », ces élevages en plein air, s’est propagé comme une traînée
de poudre. La France, seul pays en Europe à opérer des abattages
préventifs, a le plus grand mal à stopper l’épizootie. Et ce, malgré des
mesures de biosécurité déjà prises en 2016, dans les élevages et les
moyens de transport, après les dégâts causés par une épidémie fin 2015.
« Février sera un mois blanc »
Après le Tarn et le Gers, où plus de 1 million de palmipèdes ont déjà été abattus, c’est dans les départements des Landes...
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