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DANS MA COMMUNE ILS SONT DÉBILES.
CHAQUE ANNÉE ILS ORGANISENT UNE COLLECTE POUR LE TELETHON, ET SONT SIIIIIIIII FIERS QUAND LA CAGNOTTE SE REMPLIT (JE NE SAIS SI LES ÉLUS DE LA MAIRIE PIOCHENT)
BIEN SUR VOIR LE VIDE SIDÉRAL ENTRE LEURS 2 OREILLES JE N' ESSAYERAI MÊME PAS DE LEUR FAIRE LIRE CES INFOS.
Créée par des chercheurs issus du CNRS, l’association Antidote Europe lutte depuis plusieurs années contre la vivisection et l’expérimentation animale. Elle dénonce aujourd’hui l’extension de la primaterie de Niederhausbergen (Alsace), établissement qu’elle trouve cruel et inutile, compte tenu des importantes différences dans les réactions aux pathologies entre les singes et les hommes.
La députée UMP Arlette Grosskot avait
interrogé, en décembre 2014, le gouvernement à propos de l’élevage de
primates installé à Niederhausbergen afin de contester son
agrandissement, qui lui permettra d’accueillir 1600 singes (au lieu de
800 actuellement). « Un nombre croissant de citoyens s’opposent à
cette extension pour des raisons scientifiques, écologiques et éthiques.
(…) De plus, cette extension est en contradiction avec la règle des « 3
R » de l’Union européenne (réduction, raffinement, remplacement de
l’expérimentation animale) confirmée par la directive 2010/63/UE,
imposant aux gouvernements de l’Union de réduire le nombre d’animaux
employés dans les laboratoires mais également de mettre en place des
alternatives à l’expérimentation animale. Enfin sur le plan éthique, les
souffrances infligées aux primates, animaux sensibles, interpellent de
plus en plus nos concitoyens, cela d’autant plus que de nombreuses
études scientifiques et éthologiques témoignent de l’étendue des
capacités sociales et cognitives des primates et des animaux en
général », s’était-elle inquiétée.
« Les avantages escomptés doivent l’emporter sur les préjudices causés aux animaux »
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Les chercheurs qui constituent Antidote Europe signalent « les graves dangers à supposer valides pour l’homme des données obtenues sur des singes », notant qu’on dénombre, en France, « au
moins 20 000 morts et 1,3 millions d’hospitalisations par an à cause
d’effets secondaires de médicaments, pourtant tous longuement testés et
validés sur des modèles animaux ». En conséquence, ils appellent encore une fois le Gouvernement a « utiliser
des méthodes véritablement scientifiques, déjà largement mises en
pratique à l’étranger, pour faire progresser la recherche sur les
maladies humaines et la prévention, notamment par l’évaluation fiable de
la toxicité pour l’homme des substances chimiques, dont beaucoup font
des ravages sur notre santé ». Seront-ils, cette fois, entendus ?
Crédits photos : IPPL ; One Voice
Le 6 janvier dernier, le ministère de l’Agriculture lui a répondu par écrit, lui indiquant que « les
conditions d’autorisation des établissements hébergeant des primates
relèvent du code de l’environnement et de ses prescriptions relatives à
la détention des animaux non domestiques (…) l’élevage mentionné a
dûment été autorisé en juillet 2014 par arrêté préfectoral », lui précisant également que le site de Niederhausbergen réalisait des recherches sur « la recherche médicale humaine » et « les essais d’activité d’efficacité ou de toxicité des médicaments et d’autres substances biologiques et chimiques » ; tout en ajoutant que « les avantages escomptés doivent l’emporter sur les préjudices causés aux animaux », mais aussi que « l’établissement
mentionné est ainsi inspecté annuellement au titre de la protection
animale et les contrôles qui y ont été effectués n’ont pas mis en
évidence de non conformité dans ce domaine »…
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