mercredi 18 mars 2015

TOMATES ET FRAISES PLUS DE 80 PESTICIDES

SOURCE ET SUITE

Certains fruits et légumes produits sur le sol européen contiendraient jusqu'à 84 sortes de pesticides différents. C'est ce que révèle le rapport annuel de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).

L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié jeudi 12 mars son rapport annuel 2013 sur les résidus de pesticides dans les aliments. Les résultats portent sur l’analyse de près de 81 000 échantillons alimentaires transformés ou non transformés, originaires des 27 États membres de l’Union européenne, d’Islande et de Norvège.

L’examen des produits a été mené selon deux programmes. Un premier programme national, établi par le pays concerné, et un autre commun aux 29 États soumis, qui imposait l’analyse de 12 produits : pommes, choux pommés, poireaux, laitues, pêches, seigle, avoine, fraises, tomates, lait de vache, viande de porc et vin rouge ou blanc. 68 % des échantillons analysés ont été produits sur le sol européen, précise le rapport d’étude. 

Dans 99,1 % des cas, les échantillons présentaient des résidus de pesticides situés dans les limites autorisées. Et 53 % du total des produits à l’examen étaient dépourvus de résidus mesurables. De manière générale, l’EFSA note que les produits originaires d’Europe dépassant les seuils de pesticides admissibles sont moins nombreux que les produits importés (1,4 % contre 5,7 %).

Bien qu’ils ne dépassent pas les limites légales, la laitue, les pèches, les fraises et les tomates présentent le plus grand nombre de résidus chimiques. Les fraises sont en tête, avec 84 sortes de pesticides dont 15 pour un même échantillon. C’est à peine moins pour les tomates et les pèches, avec respectivement 82 et 80 types d’intrants.

Parmi les fruits et légumes sélectionnés, le chou et le poireau sont les plus épargnés, avec respectivement 76 % et 67 % des échantillons ne présentant pas de traces de pesticides décelables.

Le bilan est un peu différent pour ce qui est du lait de vache et de la viande de porc. Contrairement aux végétaux analysés, ces produits présentent des traces de POP, à savoir des polluants organiques persistants, pour la plupart interdits en Europe, mais dont on trouve encore des traces dans les sols.


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