lundi 10 décembre 2018

EXCELLENT!!! ET DEMAIN L' ARMEE CONTRE SON PEUPLE???!!

Dans cet état d’affaiblissement extrême et du pays et du Président, on ne voit pas comment Emmanuel Macron pourrait échapper à la démission, tôt ou tard. Dans un mouvement comme celui-ci, les kaïros manqués ne se rattrapent pas.
D’abord, le mouvement ne faiblit pas. Quoiqu’en dise le ministre de l’Intérieur. Malgré les tentatives pour dissuader et dramatiser.

Pire, pour le pouvoir : il y a escalade et il ne parvient pas à la juguler. Au moment même où Christophe Castaner se livrait à un numéro d’autosatisfaction, prétendant avoir maîtrisé la situation et mis fin à l’escalade, des barricades brûlaient à Bordeaux et à Toulouse, dans le quartier Saint-Cyprien. Les blindés le 8 décembre. Des centaines d’arrestations préventives. Et après ? L’armée ? Quel président d’un pays démocratique peut mettre le doigt dans cet engrenage ? Hier, c’est Erdoğan qui ironisait pour dénoncer la violence qui règne en France. Et demain, l’image d’un gilet jaune arrêtant un blindé, comme à Tian’anmen ? Voilà les images qui guettent Emmanuel Macron. Dur à porter pour le pourfendeur des démocraties dites « illibérales »…
Ensuite, le mouvement est partout, aussi bien en province qu’à Paris. Il est fluide et mobile, comme on l’a vu à Paris ce 8 décembre, où les points chauds étaient nombreux et mouvants.
Enfin, un tel mouvement, populaire, fort, déterminé, où les symboles du drapeau tricolore et de « La Marseillaise » sont systématiquement mis en avant, ne peut être traité par la répression que promet l’escalade actuelle. Pour le dire crûment, ni les blindés de la gendarmerie ni l’armée ne peuvent être envoyés contre les gilets jaunes. Ce serait faire basculer le pays dans une autre dimension : celle de la guerre civile. Et le Président en porterait l’entière responsabilité.
Le Président ne peut plus être le dénoueur d’une crise qu’il a créée, qu’il a laissée pourrir et dont il est devenu la cible, le dénominateur commun, la revendication quasiment unique et hystérique.

 SOURCE ET SUITE...

Aucun commentaire: