jeudi 4 janvier 2018

HORREUR!! ILS SONT FOUS! BRESSOLLES

SOURCE ET SUITE
La décision du préfet de l'Allier est tombée. Il a donné son feu vert à la construction d’un poulailler industriel à Bressolles. Les opposants à ce projet disent ne pas vouloir en rester là.
C’est signé. La préfecture de l’Allier a donné l’autorisation à Robin Martin de construire son poulailler industriel, route de Chante-Alouette, à Bressolles. Après l’obtention du permis de construire délivré par la mairie de Bressolles, le jeune agriculteur n’attendait plus que le feu vert du préfet Pascal Sanjuan (1) pour monter son bâtiment et élever des poulets de chair. Robin Martin, sorti du lycée agricole de Neuvy, espère démarrer l’exploitation l’été prochain : « Il faut compter trois à quatre mois pour construire le bâtiment. On va essayer d’attaquer les travaux tout de suite ». Le jeune agriculteur investit 360.000 € (2) dans ce projet de poulailler hors-sol. Le bâtiment de 1.800 m2 accueillera 39.900 poulets par lot et produira quatre lots par an, soit 160.000 poulets. L’élevage de 12.000 dindes se glissera dans la production.

Recours en justice ?


Fin de la procédure ? La décision du préfet a été mal accueillie par ceux qui s’opposent à ce projet. L’association Bressolles Bien Vivre qui redoute de subir des nuisances, ne va pas baisser les bras : « On ne veut pas en rester là », indique Roger Haenen, secrétaire. « On s’est réuni. On est en train de scruter l’arrêté préfectoral que l’on a mis entre les mains d’un avocat. On ne va pas rester inactif. On va devoir se battre ». Roger Haenen confie sa « déception ». L’association s’était raccrochée à l’espoir d’une réunion de concertation avec Robin Martin qui n’a pas eu lieu. « On est des gens de bonne foi. On voulait trouver une solution pour aider ce jeune homme ». L’association avait évoqué la possibilité d’échanger la parcelle de la route de Chante-Alouette qui place le poulailler à 108 mètres des premières maisons, avec un autre terrain plus éloigné des habitations. Robin Martin précise qu’il avait été « ouvert » à cette proposition mais que cela lui demandait d’investir 60.000 € de plus pour amener l’eau et l’électricité sur cette nouvelle parcelle.

Aucun commentaire: