vendredi 5 janvier 2018

CAMERASPFUI... MEME PAS A L' ORDRE DU JOUR... PROMIS POURTANT!


SOURCE ET SUITE

 TELLEMENT INCAPABLES!!!

La date était cochée dans l’agenda des défenseurs de la cause animale. À partir du 1er janvier 2018, tous les abattoirs français devaient être équipés de caméras, en vertu d’une proposition de loi (PPL) votée le 12 janvier dernier par l’Assemblée nationale. C’était la mesure phare du texte dont l’ambition était d’améliorer le contrôle des établissements d’abattage, dans la foulée d’une série de scandales.
Mais cette PPL, adoptée tardivement en fin de législature dans un hémicycle vide (28 voix pour, 4 contre), n’est jamais arrivée jusqu’au Sénat et n’a donc pas été définitivement adoptée. « Le calendrier n’était pas favorable », regrette Olivier Falorni, le député de la Charente-Maritime, qui avait porté la loi après avoir présidé une commission d’enquête parlementaire sur le sujet. Depuis, la haute assemblée, en partie renouvelée en septembre, ne l’a pas inscrite à son ordre du jour.
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Des cas de maltraitance animale révélés

La vidéosurveillance obligatoire était loin de faire l’unanimité, notamment à cause du poids qu’elle ferait peser sur les salariés. Elle n’apparaît pas non plus dans les projets du gouvernement révélés lors des États généraux de l’alimentation. « Malgré ses limites, on pense toujours que cette mesure pourrait aller dans le sens de plus de transparence », estime Brigitte Gothière, l’une des porte-parole de l’association L214, dont les actions médiatiques avaient poussé les politiques à s’emparer du débat. Les abattoirs du Vigan (Gard) avaient notamment été sous les feux de l’actualité en février 2016, à la suite de la diffusion par l’association L214 d’images montrant des cas de maltraitance animale.
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