mardi 28 novembre 2017

GLYPHOSATE, L' ALLEMAGNE GAGNE, MACRON Y CROIT ENCORE.

SOURCE ET SUITE

 MDR, L' ALLEMAGNE QUI SE DIT ECOLO, ET QUI FAIT TOUJOURS L' INVERSE POUR LA NATURE
 MEGA FERMES ETC 
ECOEURANT!!
LA FNSEA A TRAHI LE PEUPLE ET LES BETES UNE FOIS DE PLUS..


Deux ans. Deux ans de débat acharnés autour du renouvellement de la licence européenne du glyphosate viennent de trouver leur épilogue. Et c'est «oui», pour cinq ans. En effet, dans un vote à la majorité qualifiée- 14 pays représentants au moins 65% de la population-, 18 États membres se sont positionnés pour, obtenant un total de 65,71% de la population des pays membres de l'UE. Ce vote du 27 novembre va dans le sens de la Commission, qui avait prôné ce renouvellement pour cinq ans et qui devait l'obtenir avant le 15 décembre, date d'expiration de la licence de l'agent pesticide, présent notamment dans le célèbre Round-up.
Cette décision sonne donc comme une victoire pour l'institution européenne. En effet, au cours de ces deux ans de joute, les pays membres se sont prononcés pas moins de huit fois, avec à chaque fois un même résultat: négatif. Ce 27 novembre, alors que ce vote s'effectuait en comité d'appel, 4 des 5 pays qui s'étaient abstenus lors du scrutin précédent, ont cette fois-ci voté pour. En tête de ces pays: l'Allemagne. En effet, politiquement et démographiquement, l'Allemagne est le poids lourd dans un vote à majorité qualifiée. Mais alors qu'on pouvait imaginer que la crise gouvernementale qui secoue le pays ne permettrait pas un changement d'attitude avant la formation d'une prochaine coalition, la première puissance européenne s'est ralliée dans le camp des «pour», entraînant avec elle la Belgique, la Pologne et la Roumanie. A ceux qui s'interrogeraient sur ce revirement, les intérêts économiques et financiers apportent un élément de réponse. En effet, le probable futur leader mondial de l'agriculture sera la société allemande Bayer, qui est en négociation pour acquérir la firme américaine Monsanto, notamment productrice et distributrice du Round-up, contenant du glyphosate. Les intérêts nationaux passent donc avant les intérêts européens pour la majorité des députés allemands.
Outre le plan économique, les enjeux autour du glyphosate sont essentiellement phytosanitaires...
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....Nicolas Hulot et Stéphane Travert, respectivement ministre de la Transition écologique et solidaire et ministre de l'Agriculture et de l'alimentation, s'étaient affrontés quant à la durée d'un possible renouvellement.
Alors que le premier défenseur de l'environnement souhaitait interdire le produit après trois années de renouvellement maximum, son collègue du gouvernement proposait une prolongation de 5 à 7 ans. Si le Premier ministre, Édouard Philippe, avait tranché en décidant d'un futur vote pour une proposition n'excédant pas 5 ans fin septembre dernier, Nicolas Hulot avait finalement convaincu le Président Macron de limiter ce renouvellement de la licence du glyphosate à trois. La réplique de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) ne s'était pas fait attendre, s'alignant sur la proposition de cinq ans faute d'alternative crédible au glyphosate pour les agriculteurs français...
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.......Paris a donc adopté une position de repli: Emmanuel Macron a annoncé sa volonté d'interdire le glyphosate en France d'ici trois ans maximum, le temps de trouver des alternatives. Un pari risqué, tant l'agriculture française est encore dépendante du glyphosate. S'il le remporte, Emmanuel Macron sera vu comme un défenseur de la souveraineté française… et de la santé de ses concitoyens. De plus, il pourrait offrir une belle occasion à une agriculture française plus « propre » de s'imposer face à ses rivales européennes.

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