jeudi 26 octobre 2017

GLYPHOSATE...POUR UNE FOIS ON EST DANS LES BONS..


 


Hier, le Parlement européen a décidé de mettre la pression sur la Commission. Dans une résolution non-contraignante, les eurodéputés se sont prononcés contre le renouvellement pour 10 ans, préconisant une disparition de l’herbicide d’ici à 2022.





NICOLAS HULOT ICI
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"Pendant ces trois ans, on regarderait tout ce qu'on peut trouver en termes d'alternative et aider ceux pour lesquels l'utilisation du glyphosate est indispensable à se pencher sur d'autres pratiques et d'autres techniques", a proposé Nicolas Hulot sur RTL.
Le glyphosate est le composant principal du Roundup, le désherbant phare du géant américain Monsanto. Il s'agit de l'herbicide le plus répandu dans l'UE, mais aussi le plus controversé.
"En raison des incertitudes qui demeurent sur sa dangerosité", la France a déjà affirmé qu'elle voterait mercredi contre le renouvellement pour dix ans de l'utilisation de l'herbicide controversé, soit la durée proposée par la Commission européenne après avis de l'Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa), qui a classé l'herbicide comme non cancérogène.

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Le premier ministre français, Edouard Philippe, a profité ce mardi après-midi d'une interpellation de la députée de la Marne, Lise Magnier, pour préciser la position de la France sur le glyphosate. Il se donne du temps pour assurer le retrait de cet herbicide le plus utilisé au monde. En France ce principe actif entre dans la composition de 178 produits autorisés. «C'est avec le soufre, la substance phytopharmaceutique la plus utilisée par les agriculteurs, entre 7000 et 9000 tonnes par an, soit 30% des herbicides», a-t-il voulu rappeler en préambule lors de la séance des questions d'actualité au Palais Bourbon. Histoire de montrer que l'on ne pouvait arrêter du jour au lendemain son utilisation sans provoquer des remous dans le monde agricole d'un pesticide probablement cancérigène. «Arrêter brutalement l'utilisation de ce produit dont l'agriculture est largement dépendante est donc évidemment difficile, a-t-il poursuivi. Nous allons organiser une transition progressive et irréversible du glyphosate car il n'existe pas à l'heure actuelle de produit de substitution au glyphosate».
Toutefois la France doit aussi tenir compte du contexte européen dans ce dossier. La Commission européenne a proposé de réautoriser le glyphosate pour une durée de dix ans. «C'est une durée qui est trop longue et compte tenu des incertitudes qui pèsent sur la nature de ce produit, nous avons indiqué clairement que nous ne voterions pas la proposition de Bruxelles», a-t-il réaffirmé.

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