mardi 5 septembre 2017

SUISSE.. UNE BALLE DANS LA TETE AU PRE...


SOURCE ET SUITE

 Suisse, les éleveurs ont désormais l’autorisation d’abattre leurs animaux au pâturage pour leur éviter le stress du transport. L’abattage se fait alors au fusil et l’animal est ensuite transporté mort à l’abattoir pour la découpe. Suite à cette nouvelle, un sondage a été lancé sur Web-agri.fr du 14 au 21 février 2017 afin de connaître votre opinion sur cette pratique. 58,5 % des répondants sont favorables à ce type d’abattage et 41,5 % contre cette pratique.

Les abattoirs industriels ont mauvaise réputation

En France, l’industrialisation des abattoirs et la recherche absolue de rentabilité les ont contraints à se regrouper sur de plus grandes structures en diminuant leurs effectifs. Cependant, cette organisation a entraîné de nombreux dysfonctionnements en termes de bien-être animal (étourdissement inefficace, cadences d’abattage trop rapides, perception des animaux non prise en compte, délai d’attente excessif parfois sans paille ou abreuvement…). De plus, l’éloignement des structures par rapport aux exploitations oblige parfois de longs transports pour les animaux avec des conditions souvent remises en cause par les éleveurs.
Les associations qui militent pour le bien-être animal ont à plusieurs reprises montré du doigt les conditions d’abattage médiocres et même cruelles de certains abattoirs à travers des vidéos chocs. Cependant, ces dénonciations remettent en cause toute la chaîne de production des animaux jusqu'à l’élevage à la ferme qui n’a aucun lien avec l’abattoir. En effet, lorsque l’animal quitte l’exploitation pour aller se faire abattre, l’éleveur n’est plus acteur du reste.

Être maitre jusqu'à la fin : des solutions existent

Des alternatives se développent actuellement en Europe pour que l’éleveur reste maître de ses animaux jusqu’à leur mort. Outre l’exemple de la Suisse, pour lequel il peut paraître aberrant pour certaines personnes de tirer sur les bêtes au fusil, d’autres types d’abattage à la ferme permettraient d’éviter du stress aux animaux et de les tuer dans des meilleures conditions de proximité, de temps et d’attention. Même si, l’abattage à la ferme est encore interdit et lourdement sanctionné en France, des solutions sont en pourparlers : l’abattage à la ferme dans une unité mobile d’abattage (camion-abattoirs) ou encore le maintien d’abattoirs locaux.

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