mardi 6 juin 2017

PARTI ANIMALISTE.. VOIR SI PRESENT DANS VOTRE REGION


  


 



SOURCE ET SUITE
CREDIT PHOTO

L' UNION SE FERA-T-ELLE AUTOUR DES ANIMAUX??
ET POURQUOI PAS?.

 UNE SOLUTION POUR CEUX QUI NE SUPPORTENT PLUS LA POLITIQUE  DES BOBOS COPAINS
 TRISTE.. PAS DE CANDIDAT DANS LE 14 CALVADOS..
 MAIS L' ORNE ET L' EURE  ONT QQ CANDIDATS..

Un petit chat qui vous implore de ses grands yeux. Juste au-dessus, un slogan : « Les animaux comptent, votre voix aussi »… L’affiche électorale du Parti animaliste détonne dans la rangée de portraits plus ou moins sérieux de candidats aux législatives. C’est toujours la même que l’on retrouve dans les 147 circonscriptions où il présente des candidats. « Notre parti a été conçu pour mettre en avant la cause animale plus que les personnalités qui s’investissent dans le mouvement », explique Hélène Thouy, l’une des quatre co-présidentes de ce nouveau parti.

Des candidats dans 147 circonscriptions

Cette affiche électorale est aussi l’espoir de faire un premier coup politique. Il suffit de constater le nombre de commentaires attendris qu’une photo de chaton peut provoquer sur la Toile. Hélène Thouy reste lucide : « Nous avons très peu de chance de faire entrer des candidats à l’hémicycle. Un scrutin uninominal majoritaire à deux tours, contrairement à la proportionnelle, ne permet pas à des petits partis comme le nôtre d’avoir des élus. »
Le Parti animaliste a toutefois déjà gagné beaucoup dans sa première bataille politique. Lancé le 14 novembre 2016, le parti espérait initialement entre 80 et 100 candidats pour le représenter. Il en aura finalement 147 répartis sur 54 départements. « Nous ne sommes pas des citadins bobos, précise Nathalie Dehan, co-présidente elle aussi. Nous avons des candidats et des militants de tous les âges, de tous les horizons sociaux, de diverses sensibilités politiques ou religieuses… »....
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La cause animale dans l’air du temps

Daniel Boy, directeur de recherche au centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), où il travaille notamment sur l’écologie politique, se dit peu surpris. « Il y a quelques années encore, on aurait ri du Parti animaliste et de ses affiches, commence-t-il. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Petit à petit, la sensibilité à l’égard des animaux s’est accrue, les opinions ont changé. La corrida par exemple. Une majorité des Français demandent aujourd’hui leur suppression. Ils étaient minoritaires en 2007. »
Daniel Boy y voit le résultat de l’activisme des associations de défense de la cause animale. « Ils ont su interpeller l’opinion publique de façon extrêmement concrète sur des sujets qu’on ne voulait pas trop voir jusque-là, observe-t-il en prenant l’exemple de l’association L214 et de ses vidéos montrant les conditions de mise à mort des animaux dans les abattoirs industriels.

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