mardi 4 avril 2017

PROCES EN APPEL POUR JO

SOURCE ET SUITE

 CETTE HISTOIRE EST VRAIMENT UN SCANDALE!! ON IMAGINE LE NOMBRE D' ELEVEURS A PROXIMITE QUI N' ONT  RIEN TENTE POUR LE SECOURIR

Nouveau procès pour Jo, le jeune bovin maltraité à l'abattoir de Vannes

L'interminable agonie d'un jeune bovin dans la cour de l'abattoir de Vannes fera l'objet d'un procès en appel le 3 avril 2017 à 10h30 à Rennes. Une fois encore, One Voice se portera partie civile afin de défendre la mémoire de Jo et plaider pour le respect de la personne animale.
L'affaire avait ému la France entière : le samedi 1er octobre 2016, un veau est livré à l'abattoir, zone du Prat, et tombe de la passerelle quand on le pousse hors du camion. Il se déchire les ligaments des pattes arrière et se fracture le bassin en heurtant le sol. Laissé seul tout le week-end, l'animal reste couché sur le ciment sous la pluie, dans le froid, sans rien à boire. Ses souffrances sont atroces. Mais ce n'est que le lundi et alors que la SPA de Vannes avait donné l'alerte dès le dimanche matin, que le jeune taureau — que nous avons nommé Jo — est euthanasié. Enfin.
Aussitôt, One Voice et la SPA de Vannes portaient plainte contre l'abattoir, ainsi que quatre autres associations. Au terme d'un premier procès, la SARL Sélection Viande distribution s'est vu déclarée coupable de trois infractions. 600 euros d'amende lui furent réclamés pour «privation de nourriture ou d'abreuvement d'un animal domestique par son gardien, éleveur ou détenteur d'animal», 800 euros pour «privation de soins» et 800 euros encore pour «mauvais traitements à animal domestique». Le prix dérisoire de la souffrance de Jo…
Dès le jugement rendu par le tribunal de police, la Sarl Société Viande Distribution faisait appel de la peine prononcée à son encontre. C'est donc un second procès qui s'ouvrira le 3 avril prochain pour défendre la mémoire de Jo.
À titre de partie civile, One Voice espère bien obtenir des amendes plus sévères encore qu'en première instance, afin que ce jugement fasse jurisprudence et que, plus jamais, un jeune bovin aux pattes brisées n'agonise seul sur le béton froid d'un abattoir désert.
Rappelons que 4,7 millions de veaux et gros bovins meurent dans plus de 260 abattoirs, chaque année en France. Soit un animal toutes les 7 secondes... Et souvent dans des conditions indignes.

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