mardi 28 juin 2016

NOUVEAUX CAS DE MALTRAITANCE DANS DES ABATTOIRS.. L214.. PEZENAS ET PUGET-THENIERS

 

 Dans l’abattoir du Mercantour, la découpe du bovin commence dans le box d’immobilisation, considéré comme une zone sale.

 

SOURCE ET SUITE

CREDIT PHOTO 

NOMBREUSES PHOTOS ET UNE VIDEO

 DECOUPE DANS LE GORGE D' ANIMAUX ENCORE VIVANTS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

ETC ETC.. 

LES REGLES NE SONT PAS RESPECTEES!!!!!!!!!!!!!!!

 

C’est une liste qui n’en finit pas de s’allonger. Pour la quatrième fois en huit mois, l’association L214 dévoile de nouveaux cas de maltraitance animale dans des abattoirs. Deux établissements sont cette fois visés : ceux de Pézenas, dans l’Hérault, et du Mercantour, à Puget­-Théniers dans les Alpes­-Maritimes. Filmées en caméra cachée entre novembre et fin mai, des vidéos insoutenables, auxquelles Le Monde a eu accès en exclusivité, montrent des sévices graves et des infractions manifestes perpétrés sur des bovins, des moutons, des cochons et des chevaux, lors d’abattages conventionnels et rituels. L214 devait déposer plainte, mercredi 29 juin, devant les tribunaux de grande instance de Béziers et de Nice pour maltraitance et actes de cruauté.

Comme sur les images tournées à Alès, au Vigan (Gard) et à Mauléon-Licharre (Pyrénées-Atlantiques), qui avaient suscité l’indignation, on voit de nombreux animaux mal étourdis reprendre conscience lors de la saignée ou de la suspension à la chaîne. Dans l’abattoir du Mercantour, un veau, accroché au rail par la patte arrière, tente de se relever pendant deux minutes entières, à moitié décapité, la tête dans un bac de sang. Plus tard, un mouton cherche à fuir, la gorge ouverte et en pleine conscience.
Mais les nouvelles vidéos – tournées sur douze jours – témoignent d’autres violences : à Pézenas, des chevaux sont tirés par un treuil jusque dans le box d’abattage, un mouton reçoit un coup de couteau dans l’œil avant d’être égorgé, des cochons sont poussés à coups d’aiguillons électriques et des bovins saignés sans étourdissement, sont égorgés par cisaillement, avant que le sacrificateur ne revienne découper dans la gorge des animaux encore vivants. Les deux établissements brillent également par une absence manifeste de contrôles vétérinaires.

« Les scandales se suivent et se ressemblent »

Autant d’infractions aux réglementations en vigueur. Le code rural français et un règlement européen de 2009 stipulent que « toute douleur, détresse ou souffrance évitable est épargnée aux animaux lors de la mise à mort ». Les abattages conventionnels prévoient notamment un étourdissement des bêtes – à l’aide d’une pince à électronarcose, d’un pistolet d’abattage ou de CO2 – et une deuxième tentative si la première a échoué, afin de leur éviter d’être conscientes au moment de leur mort. Des dérogations sont prévues pour l’abattage rituel, halal et casher, lors duquel des sacrificateurs égorgent – d’un seul geste – les bêtes en pleine conscience. Dans tous les cas, les textes imposent un contrôle continu des pratiques d’abattage par les services vétérinaires.

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