mardi 6 octobre 2015

INFECT PAUVRES VEAUX... UNE SEULE SOLUTION DIMINUER LA CONSOMMATION DE LAITAGES OU GO VEGAN BIEN SUR!!!!!!!!!!!

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Les producteurs de viande devront attendre que les bêtes qui ne conviennent ni à l'élevage ni à l'engraissement passent au moins 21 jours dans l'exploitation avant d'être envoyées à l'abattoir.

Les veaux qui viennent de naître devront être maintenus au moins 21 jours dans l'exploitation où ils ont vu le jour. Les producteurs ont trouvé une solution interdisant d'envoyer trop tôt à l'abattoir les bêtes qui ne conviennent ni à l'élevage ni à l'engraissement.
Relayée par différents médias, l'information a été publiée cette semaine sur le site de Proviande. «Une vache ne donne du lait que si elle a un veau chaque année», explique l'interprofession de la filière viande. Mais tous les veaux ne conviennent pas à l'élevage et certains sont vendus juste après leur naissance, dont une partie pour l'engraissement.
Or les veaux issus de vaches à haut rendement laitier donnent peu de viande (ils sont dits «maigres») et intéressent moins les exploitants spécialisés dans l'engraissement. «C'est le cas par exemple avec les races Red Holstein, Holstein et Jersey», précise Peter Schneider, responsable du département Classification & Marchés chez Proviande.
Ces races sont toujours plus rentables, mais il faut prendre en compte la suppression des paiements directs par tête de bétail et le prix du lait qui est bas. «Les veaux maigres qui ne font pas l'objet d'une demande sur le marché doivent également être traités de manière respectueuse et utilisés rationnellement», soulignent les producteurs, qui ont trouvé une «solution sectorielle».
Pas de prix plancher
Le fait de garder plus longtemps les veaux dans l'exploitation de naissance présente plusieurs avantages, pour eux comme pour les producteurs. Ils bénéficient de meilleurs soins à la naissance, voient leur système immunitaire se renforcer et se révèlent des animaux plus sains, plus robustes et plus grands, ce qui est une bonne préparation pour l'engraissement.
La solution sectorielle, «largement plébiscitée par la filière et appréciée également par la Protection suisse des animaux», ne prévoit pas de prix plancher pour la viande des veaux restés au moins trois semaines dans l'exploitation. Le prix dépendra toujours de l'offre et la demande.
Dirigé par Proviande, le groupe de travail qui a pris en charge la question était constitué par le Syndicat suisse des marchands de bétail, la Fédération suisse des engraisseurs de veaux, Bell Suisse SA, Micarna SA, Ernst Sutter SA ainsi que des représentants des Producteurs suisses de lait et de l'Union Suisse des Paysans.

 

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