vendredi 24 juillet 2015

ELEVEURS QUI NE PRONONCENT JAMAIS LE MOT ""ANIMAL""

ENFIN UN ARTICLE QUI PARLE DES ANIMAUX ET NON PLUS DE VIANDE
 BRAVO LES MOUTONS ENRAGES VOUS ÊTES LES MEILLEURS, VOUS ÊTES LES SEULS!!!
LAISSER DES COMMENTAIRES CAR LA EST LE VRAI SUJET!!!! LE RESTE C' EST DU BLA BLA DE FRIC ET POLITIQUE ET ÇÀ PUE!!
SOURCE ET SUITE



On a bien compris que les éleveurs ne veulent pas parler des animaux. Ce n’est pas le sujet. C’est une lutte sociale point-barre. Circulez. Vouloir parler des animaux à cet instant, c’est insulter les éleveurs, les dévaloriser ? Eh bien non. Tout au contraire, c’est juste poser le vrai sujet sur la table.
En effet, dans nos sociétés, de plus en plus de personnes s’opposent à la façon dont les animaux sont traités. Mieux, une frange grandissante remet en question le fait de manger des produits ou des sous-produits animaux.

Produits. Sous-produits… Quelles termes atroces pour des êtres vivants, capables d’émotions, aptes à ressentir la souffrance ou la joie. On ne peut plus sérieusement remettre ça en question aujourd’hui, depuis que la Science est sortie de l’ornière de l’animal-machine creusée avec conviction par un René Descartes qui a porté un sale coup aux animaux (malgré tout, être ‘cartésien’ est toujours considéré comme une qualité n’est-ce pas ?)
Ah j’en vois certains qui se disent : ça y est, le débat bifurque vers de la sensiblerie pour les animaux alors que c’est vraiment pas le sujet là ! Les hommes d’abord. L’emploi d’abord. C’est une lutte so-ci-ale.
Chers éleveurs, si vous croyez que vous luttez contre les patrons de la grande distribution que vous accusez de s’en mettre plein les poches, vous vous trompez. Au contraire, en mettant la pression pour que l’élevage perdure coûte que coûte, vous les arrangez bien. Vous êtes leur porte-voix. Vous êtes même leur caution humaniste contre toute évolution de société. Vous êtes manipulés. Évidemment vous luttez pour pouvoir continuer à faire ce que vous faites, on le comprend bien (est-ce la seule chose que vous pourriez faire ?). Enfin si on était à votre place on ferait peut-être pareil (pas sûr à 100% non plus hein).
Mais comme on n’est pas à votre place, alors on en profite pour essayer d’y voir plus clair. Résumons : au regard d’une vraie évolution de société, vous êtes main dans la main avec toute la filière pour ne pas disparaitre. Vous êtes tout à la fois les sacrifiés et les fers de lance du conservatisme le plus délétère. Vous défendez votre gagne-pain. Marrant comme expression. Moi j’aime bien le pain. Le pain quotidien comme on dit. Mais vous savez, il y a plein de gens qui ont un gagne-pain qui n’est pas un gagne-viande. Parce qu’ils ont compris que manger de la viande, surtout en de telles quantités, n’est absolument plus viable. Vous entendez, ce n’est plus possible ! Les études les plus sérieuses corroborent désormais ce constat : il faut réduire énormément nos consommations animales. Le mieux étant bien sûr de stopper. Je ne vous parle pas d’éthique hein, je sens que c’est encore un peu tôt.
 SUITE

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