mardi 24 février 2015

FERME DES 1000 VEAUX C' EST PERDU POUR LES VEAUX ET LES ACTIVISTES, LE CENTRE DE L' HORREUR VERRA LE JOUR.

UNE FERME USINE DE PLUS.. INFECT!!!
 
Vendredi, les présidents des chambres consulaires ont officiellement pris position sur la Ferme des 1.000 veaux. C’est un oui franc et massif !
Symboliquement, ils sont venus reprendre le terrain occupé ces derniers temps par les animalistes et les contestataires de tout poil opposés à la création d'un centre d'engraissement industriel dans le sud de la Creuse : « c'est officiel, le monde de l'économie soutient ce projet » a dit avec force Jean-Philippe Violet, président de la Chambre départementale d'agriculture. Pour lui, il faut accompagner toutes les initiatives : « car à force de tout critiquer, on finit par ne plus avoir grand-chose. Nous étions là depuis le début, dès les premières réunions, et nous serons là jusqu'au bout ».
Le sud Creuse ne veut pas mourir ! Vendredi, ce sont les décideurs économiques du département qui se sont rassemblés sur le site de Saint-Martial-le-Vieux pour dire tout le bien qu'ils pensent de la Ferme des 1 000 Veaux, avec un leitmotiv : le sud Creuse ne veut pas mourir !
« Nous arrivons à 4 habitants au kilomètre carré, notre territoire est déjà très dépeuplé. Il faut que l'on arrive à conserver des jeunes sur place en faisant en sorte que nos exploitations soient de plus en plus viables » a expliqué Michel Lacrocq, le président de la SAS Alliance Millevaches à l'origine du projet.
Tour à tour, le président de la Communauté de communes des Sources de la Creuse puis les présidents des chambres consulaires ont pris la parole pour défendre un projet économique capital, selon eux : « nous le soutenons car il est l''uvre de 50 agriculteurs qui veulent mieux valoriser la production locale, il est porté en tant qu'atelier-relais par notre Communauté de communes grâce au plan local de redynamisation du camp militaire de La Courtine » a souligné Jean-Marc Michelon. Celui-ci rappelle que ce sont des entreprises locales du BTP qui travaillent sur le chantier, « toutes creusoises et corréziennes », à l'exception d'une société du Cantal. « Avec les financements de l'État, de la Com-com, du Conseil général, notre but, c'est de valoriser le travail local ».
« C'est de l'éco-construction » Il insiste sur le caractère écologique de la construction : « une toiture en photovoltaïque, un champ photovoltaïque derrière et une société de méthanisation qui va s'installer juste à côté », bientôt imité par le président de la Chambre des métiers, Francis Mathieu : « le bâtiment est une transformation du bois de pays, du sapin, abattu sur le site et transformé à côté. C'est une démarche d'éco-conception et d'éco-construction que l'on ne peut pas ne pas cautionner. C'est aussi du business pour les entreprises du bâtiment et les charpentiers du Limousin qui en ont largement besoin. Si ce projet indispensable est retardé, ils connaîtront tous un énorme problème sur le carnet de commandes. Or ce qui est fait là, ne demande qu'à être multiplié par dix ailleurs ».
À ses côtés, le représentant de l'entreprise Colas acquiesce : « c'est un chantier de plus, et aucun ne doit être négligé. Actuellement, sur la région Limousin, 750 personnes sont sous le régime de l'activité partielle du fait de la baisse de commandes des collectivités territoriales. Pour le moment, il n'est pas urgent de venir ici au vu des conditions climatiques, mais ce serait bien que ce chantier redémarre rapidement » assure Jean-Marc Pouzaud, chef d'agence de la Brionne. Même réflexion chez l'entreprise familiale TTPM Aubusson : « on attend avec impatience la reprise de ce chantier » note Angélique Bartaire.
Jean-Philippe Violet a fait un vibrant plaidoyer pour l'emploi et l'engraissement, « on a assez reproché à la Creuse de ne pas « finir » ses animaux. Nous sommes dans un pays de droit, des gens ont eu un projet. Dans un pays où il y a trop de lourdeurs, trop de chômage, il faut les mettre sur un piédestal et saluer l'initiative. Ce que nous refusons, c'est que l'on empêche des gens de travailler dès lors qu'il y a des règles et qu'elles sont respectées. Maintenant, il faut que tout cela aboutisse très vite ».
Christophe Belhomme

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