mercredi 17 décembre 2014

MAISON DE RETRAITE POUR ANIMAUX.. BRAVO!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


 
En dehors de son métier de médecin-urgentiste, Anne Grégoire (à dr) ne vit que pour ses animaux.

 source et credit photo

 98 CHIENS!! QUEL TRAVAIL CELA VA ETRE.. ESPERONS QUE DES VOLONTAIRES L' AIDERONT

D’un point de vue légal, il n’existe encore aucun home pour animaux en Belgique. Des refuges, des pensions, oui, mais pas un lieu où ils puissent tranquillement terminer leur vie, sans crainte d’être placés dans une famille. C’est le rêve d’Anne Grégoire, ce médecin urgentiste d’Ombret (Amay) qui avait défrayé la chronique, il y a deux ans, lors de la saisie spectaculaire de plusieurs dizaines des 500 animaux qu’elle héberge chez elle sur 3 hectares. Elle vient d’obtenir les autorisations nécessaires.
«  Pour tous ceux qui m’ont soutenu, c’est vraiment une bonne nouvelle  », s’exclame Anne Grégoire en apprenant qu’elle vient d’obtenir le permis d’urbanisme pour exploiter chez elle, à Ombret (Amay), un home pour animaux.
Il lui est octroyé pour deux ans avec possibilité de le prolonger et est soumis à deux conditions : maintenir les clôtures en bon état pour empêcher toute divagation d’animaux dans la réserve domaniale. Deuxième condition : maintenir la zone tampon, à savoir la bande boisée, en l’état.
Au total, ce sont pas moins de 500 animaux qu’Anne Grégoire héberge chez elle, soit 98 chiens, 30 chats, 150 rongeurs, 40 oiseaux, 2 ratons laveurs, 2 vaches, une centaine de lapins et autant de moutons et chèvres. Récemment, un lama et une autruche sont venus rejoindre la ménagerie. Pour le plus grand bonheur d’Anne qui consacre tout son temps et tout son argent au bien-être de ses protégés.
Sur le permis qui lui est octroyé, un quota d’animaux qui correspond grosso modo à celui qu’elle détient aujourd’hui a été arrêté. Plus important, le permis est bien libellé pour un home et non pour un refuge. La différence est de taille.
«  Concrètement, cela signifie que je ne suis pas obligée d’accueillir les animaux saisis ou les animaux trouvés sur la voie publique. Mon but est de prendre en charge les animaux maltraités, en mauvais état. Bref, un chien à trois pattes plutôt qu’un chat qu’on vient déposer devant ma porte parce qu’on n’en veut plus ».
Dans les textes de loi, le principe du home pour animaux n’existe pas. En décrochant ce permis de classe III très particulier, l’Amaytoise espère faire jurisprudence ou à tout le moins faire avancer la législation.
Plus d’infos dans l’édition Huy-Waremme de la Meuse de ce samedi 13 décembre.

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