lundi 24 novembre 2014

RIEN NE CHANGE...

SOURCE ET SUITE
 AVEC VIDEO


La FNSEA se fiche royalement des animaux

Dans notre novlangue spéciste, le monde de l'élevage ne parle jamais de "bien-être animal" ou de "bien-traitance" que pour évoquer en fait la souffrance animale et la maltraitance. La campagne d'explication de la FNSEA n'est qu'une opération de lifting éthique, rendue nécessaire par le dévoilement progressif auprès de l'opinion publique des vraies conditions de vie et de mort des animaux qui finissent dans nos assiettes.

Le communiqué de presse précise : "Les éleveurs entendent répondre en montrant leurs pratiques professionnelles et en invitant le plus possible le public à venir voir : les bâtiments d'élevage qui se modernisent, les surfaces par volaille qui s'agrandissent, les parcours de plein air qui deviennent plus fréquents, l'œil de l'éleveur qui capte les malaises des animaux, etc."

À cela, l'association L214, de défense des animaux de boucherie, a déjà répondu ("Statut des animaux : la désinformation de la FNSEA dénoncée") en illustrant avec force exemples édifiants combien ce syndicat se fiche en réalité royalement des animaux et de ce qu'ils ressentent.

L'élevage ne concerne pas UN animal...

Mais je voudrais surtout ici revenir sur l'un des poncifs qui reviennent constamment dans la bouche des éleveurs ou des communicants des filières : le communiqué de la FNSEA auquel je réagis se conclut ainsi par ces considérations qui paraissent de bon sens : "Qui, mieux que l'éleveur peut percevoir un éventuel malaise de l'animal ? D'autant qu'un animal malheureux implique la plupart du temps une production moindre, tant en quantité qu'en qualité."

Cela ne coule-t-il pas de source, qu'un animal heureux produira plus et mieux ? Que, ne serait-ce que par intérêt bien compris, son éleveur aura nécessairement à cœur de le choyer ?

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