C'est un immense soulagement : les animaux du Domaine des Douages sont sauvés.
Le refuge a été créé par Dominique et Jonathan en 2009. En 2013, ils
reçoivent un avis d'expulsion suite à la mise en vente aux enchères du
domaine par la banque du propriétaire. Le Domaine des Douages est un
site d'exception de 90 hectares situé dans la Nièvre, abritant 750
moutons ainsi que des chevaux, oies, chats, chiens, âne : une arche de
Noé dont l'équipage était terriblement en danger.
Entre la SAFER (société d'aménagement de l'espace rural) qui pouvait
user de son droit de préemption et un éleveur qui se portait acquéreur,
l'avenir des animaux était incertain. C'est l'éleveur qui remporta la
première enchère au mois de juin, M. Gueydon, président de la Fondation pour une Terre Humaine
avait alors surenchéri dans le délai de 10 jours imparti. La nouvelle
enchère a eu lieu mardi dernier, aucun autre acquéreur ne s'étant
présenté, M. Gueydon et Dominique remportent l'enchère à 342 000 €. Le refuge du Domaine des Douages est alors préservé.
Les lapins du Tertre
Plaidoirie devant le juge
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L'audience a bien eu lieu le jeudi 28 août au Tribunal de grande
instance de Vannes suite au référé d'heure à heure intenté par les
éleveurs des lapins du Tertre. C'est le jeudi 11 septembre que le tribunal rendra son jugement.
Les risques ? Devoir retirer les images provenant de l'élevage montrant
des lapins en grandes souffrances et verser 100 000 € aux éleveurs pour
provision sur préjudice.
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J-4
Avant le procès sur le foie gras
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Nous vous l'apprenions dans la dernière lettre d'info, L214 et deux
personnes de l'équipe sont cités à comparaître devant le juge dans le
cadre de la plainte déposée par la société Ernest Soulard. De notre
côté, nous avions porté plainte pour cruauté en février dernier.
Les deux procédures se dérouleront le même jour : jeudi 11 septembre.
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Les recherches menées à l’INRA (Institut
national de la recherche agronomique) sous financement de l’industrie du
foie gras aboutissent à une conclusion spectaculaire : aucun élément
scientifique ne permet de dire que le gavage est source de mal-être
animal ! La société Soulard fera intervenir un de ces chercheurs.
L214 fera témoigner M. Yvan Beck, vétérinaire indépendant, qui avait
formulé un avis d'expert en novembre dernier sur les images provenant
des salles de gavage contrôlées par la société Soulard.
Rappel : Ernest Soulard est une société
vendéenne de production de foie gras, elle travaille en partenariat avec
près de 300 gaveurs. Elle abat environ 20 000 canards par semaine pour
produire le foie gras qu'elle exporte à travers le monde.
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