vendredi 12 septembre 2014

A LIRE AVEC ATTENTION, ELEVAGE METHODES D' ABATTAGE EXPLOITATION SANS ETHIQUE

IL EST VRAI (ET REGRETTABLE) QU' ACTUELLEMENT JE LÂCHE UN PEU LE BLOG.
 JE SUIS AVEC ATTENTION LES DÉROULEMENT DE L' HÉRÉSIE ANTI POUTINE QUI FINIRA PAS FINIR DE DÉTRUIRE NOTRE ÉCONOMIE.
 ALORS JE SUIS CONTENTE DE TROUVER CET ARTICLE DE MOUTONS ENRAGES QUI PARLE DE LA SOUFFRANCE DES ANIMAUX ANCIENNEMENT  DIT DE FERME , ACTUELLEMENT D' ÉLEVAGE INTENSIF.
 UN RAPPEL NÉCESSAIRE POUR MES  ANCIENS LECTEURS  ET PEUT ÊTRE UNE INFORMATION NOUVELLE QUI OUVRIRA LES YEUX POUR LES NOUVEAUX..


GO VEGAN ET REJOIGNEZ CEUX QUI ONT DU COEUR, UNE CONSCIENCE ET LE RESPECT DE LEUR  PROPRE CORPS....


 SOURCE AVEC 2 VIDEOS DANS LES COMMENTAIRES

Voici plusieurs extraits du livre « Eating Animals » de Jonathan Safran Foer, un écrivain qui a décidé de mener l’enquête dans les élevages industriels (qui représentent 99% des élevages aux Etats-Unis et 80% en France).
On a tendance à penser qu’il n’y a que pour la viande halal que l’étourdissement n’est pas pratiqué, ce qui est totalement faux. L’étourdissement est souvent très mal fait pour ne pas risquer de tuer l’animal avant de le saigner (si le coeur ne fonctionne plus, le sang coule moins vite), ce qui ralentirait la cadence de l’abattoir et de ce fait, les profits.
On a aussi tendance à penser que les normes sanitaires sont correctes dans le secteur de l’agroalimentaire, que les inspections sont fiables et régulières, et que les horreurs que l’on peut parfois lire sont loin d’être la règle. C’est aussi totalement faux. La règle dans les élevages intensifs est celle du rendement rapide, peu importe le bien-être des animaux ou la santé des consommateurs, il faut que ça rapporte, et vite.

L’abattoir conventionnel. (p. 303 à 308).
« Dans un abattoir classique, les bêtes descendent par un toboggan jusqu’au box d’étourdissement – en général, un grand habitacle cylindrique d’où ne sort que la tête. Le responsable de l’opération, le knocker, appuie un grand pistolet pneumatique entre les yeux du bovin.
Une tige en acier s’enfonce dans le crâne de l’animal, ce qui le plonge dans l’inconscience, voire le tue, puis se rétracte dans le canon. Parfois, la tige ne fait qu’étourdir la bête qui, dans ce cas, reste consciente, ou se réveille plus tard en plein « traitement ». L’efficacité du pistolet dépend de la qualité de sa fabrication et de son entretien, mais aussi du savoir-faire de l’opérateur – il suffit qu’il y ait une fuite dans le système pneumatique, ou que l’opérateur tire avant qu’une pression suffisante ait été accumulée, pour que la tige jaillisse avec une puissance atténuée, ce qui infligera des blessures atroces à des animaux toujours douloureusement conscients.
L’efficacité de l’étourdissement est également réduite parce que certains directeurs d’abattoir pensent que les animaux risquent d’être « trop morts » et que par conséquent, leur coeur ne fonctionnant plus, ils risquent de saigner trop lentement, ou insuffisamment. (Pour les abattoirs industriels, il est « important » que la saignée ne dure pas trop pour des questions de rendement et parce que le sang subsistant dans la viande favorise le développement de bactéries, ce qui réduit la durée de vie du produit.



Aussi certains abattoirs choisissent délibérément des méthodes d’étourdissement moins efficaces. Ce qui a pour effet secondaire qu’un fort pourcentage d’animaux doit subir plusieurs chocs, que d’autres restent conscients, ou se réveillent pendant le traitement.
Parlons clairement : les animaux sont saignés, écorchés et démembrés alors qu’ils sont encore conscients.



Cela arrive tout le temps, et l’industrie comme les autorités le savent. Plusieurs abattoirs accusés de saigner, écorcher ou démembrer des animaux vivants ont défendu leurs actes en affirmant que ces pratiques étaient courantes. (…)
A l’autre bout de la chaîne qui les entraîne vers l’aire d’abattage, les animaux, apparemment, n’ont aucune idée de ce qui les attend, mais s’ils survivent au premier choc, manifestement, ils comprennent très bien qu’ils sont en train de se battre pour leur survie. Comme le raconte un ouvrier : « Ils lèvent la tête, ils regardent partout, cherchent à se cacher. Ils ont déjà été touchés par ce truc, et ils n’ont pas l’intention de le laisser recommencer. »
Entre la vitesse de la chaîne, qui a augmenté de près de 800% en un siècle, et un personnel mal formé qui travaille dans des conditions cauchemardesques, les erreurs sont inévitables. (Les ouvriers des abattoirs connaissent le plus fort taux de blessures de tous les secteurs professionnels – 27% par an – et touchent de bas salaires pour tuer jusqu’à 2050 animaux par vacation.)
Temple Grandin (docteur en sciences animales) affirme que ces gens ordinaires peuvent se transformer en sadiques à cause du caractère déshumanisant du travail en abattoir. C’est un problème persistant, souligne-t-elle, contre lequel les patrons de ces structures doivent se prémunir. Parfois, les animaux ne sont pas étourdis du tout. Dans un abattoir, des employés (et non des défenseurs des droits des animaux) ont tourné clandestinement une vidéo qu’ils ont transmise au Washington Post. On y voit des animaux conscients défiler le long de la chaîne de traitement. A un moment, un aiguillon électrique est enfoncé dans la bouche d’un bouvillon. D’après le Post, « plus de vingt ouvriers ont signé des déclarations sous serment affirmant que les violations dénoncées dans le film sont très fréquentes et que les responsables sont au courant ». Dans une de ces déclarations, un employé explique :


« J’ai vu des milliers et des milliers de vaches subir vivantes le processus d’abattage. Elles peuvent se trouver depuis sept minutes dans la chaîne et être encore en vie. J’ai travaillé à l’écorchage, et j’en ai vu qui étaient encore vivantes.


A cette étape du processus, on leur arrache toute la peau à partir du cou. » Et quand la direction daigne écouter les salariés qui se plaignent, c’est souvent pour les licencier ensuite. (…) Vous savez, je suis un ancien marine. Moi, le sang et les tripes, ça ne me dérange pas. Mais le traitement inhumain, il y en a tout simplement trop. »
En douze secondes ou moins, la vache assommée – inconsciente, à demi-consciente, tout à fait consciente ou morte – progresse le long de la chaîne et arrive entre les mains de l’entraveur, qui fixe une chaîne à l’une de ses pattes arrières et la soulève dans les airs. Après l’entraveur, la bête, désormais suspendue par une patte, est déplacée mécaniquement jusqu’au pointeur, qui lui tranche les carotides et une jugulaire dans le cou. Ensuite, toujours mécaniquement, l’animal est entraîné vers un « rail de saignée », et vidé de son sang pendant plusieurs minutes. L’arrêt de l’afflux de sang au cerveau tue l’animal, mais pas immédiatement (c’est pourquoi les bêtes sont censées être inconscientes). Si l’animal est en partie conscient ou que le pointeur a mal fait son travail, cela peut limiter le flot de sang et prolonger l’état de conscience.
« Parfois, elles clignent des yeux, étirent le cou d’un côté et de l’autre, regardent autour d’elles, elles sont littéralement folles de peur » explique un ouvrier de la chaîne.
Maintenant, la vache est théoriquement une carcasse qui va se déplacer jusqu’à l’écorcheur de tête qui retire la peau de la tête de l’animal.


Le pourcentage d’animaux encore vivants à cette étape est faible mais pas nul. « Souvent, l’écorcheur s’aperçoit que qu’une bête est encore consciente quand il lui entaille le côté de la tête et qu’elle donne de violents coups de pattes.


L’écorcheur leur enfonce alors un couteau dans l’arrière du crâne pour sectionner la moelle épinière ».
Après l’écorcheur de tête, la carcasse atteint le coupeur de pattes qui tranche les pattes de la bête. « Quand il y en a qui se réveillent, on a l’impression qu’elles cherchent à grimper le long des murs. Et quand elles arrivent au coupeur, il ne tient pas à attendre que quelqu’un vienne assommer de nouveau les bêtes pour commencer à travailler. Donc il leur coupe simplement le bas des pattes avec les pinces. Les bêtes deviennent folles », explique un employé de la chaîne. »

Le poulet (p.183) :
« Inutile de dire qu’entasser des oiseaux difformes, drogués et soumis à un stress extrême dans un enclos malpropre et tapissé de déjections n’est déjà pas très sain. En sus des difformités, blessures aux yeux, cécités, infections bactériennes des os, vertèbres déplacées, paralysies, hémorragies internes, anémies, tendons déboîtés, pattes et cous tordus, maladies respiratoires et systèmes immunitaires affaiblis, des problèmes fréquents et durables affectent les élevages de volailles. Plusieurs études scientifiques et enquêtes officielles indiquent que la quasi-totalité (95%) des poulets sont victimes d’une contamination au E.Coli (indicateur de contamination fécale) durant leur élevage et qu’entre 39 et 75% de ceux qui sont vendus dans le commerce sont toujours infectés. Environ 8% des volailles sont infectées par la salmonelle, 70 à 90% sont porteurs d’autres agents pathogènes potentiellement mortels, les Campylobacters. Des bains de chlore sont couramment utilisés pour nettoyer les carcasses, les désodoriser et tuer les bactéries.

Bien sûr, au cas où les consommateurs remarqueraient que leur poulet n’a pas très bon goût – et quel goût pourraient bien avoir des animaux bourrés de médicaments, affectés de diverses maladies et contaminées par leurs excréments ? – , on administre aux volailles par gavage ou injection, des « bouillons » et des solutions salées pour leur donner ce que nous en sommes venus à considérer comme étant l’aspect, l’odeur et le goût d’un poulet.


Une étude menée récemment par le magazine Consumer Reports a montré qu’entre « 10 et 30% du poids » des produits issus de poulets ou de dindes, dont beaucoup labellisés « naturels », « étaient constitués de bouillon, agent de saveur ou eau ».


Maintenant que vos poulets sont élevés, il s’agit de les « transformer ». Il vous faudra d’abord trouver des employés pour rassembler les volailles dans des caisses et assurer le processus consistant à transformer des oiseaux vivants et entiers en morceaux de viande sous cellophane. Vous devrez chercher constamment de nouveaux employés, car le taux de rotation annuel dans ce secteur dépasse généralement 100%. Les étrangers en situation irrégulière sont les plus prisés. Au regard des normes en vigueur parmi la communauté mondiale des défenseurs des droit de l’homme, les conditions de travail en usage dans les abattoirs américains constituent des violations des droits humains ; mais pour vous, elles sont le moyen essentiel de produire de la viande bon marché et de nourrir le monde. Vous donnerez donc à vos employés le salaire minimum, ou presque, pour qu’ils rassemblent les volailles et les entassent dans les caisses de transport. Si le travail se déroule à la vitesse appropriée – 105 poulets mis en caisse par chaque employé en 3 minutes et demie semble être le rythme généralement requis selon plusieurs opérateurs que j’ai interrogés-,

les oiseaux seront manipulés sans ménagement et les employés sentiront souvent les os des pattes se briser sous leurs doigts, m’a-t-on également indiqué. Environ 30% de l’ensemble des volailles vivantes arrivant à l’abattoir présentent des fractures récentes dues à des croisements génétiques délirants et à des manipulations brutales.

Si aucun texte ne protège les volailles, il existe en revanche des lois sur la façon de traiter les employés, or ce genre de travail a tendance à causer chez ceux qui l’effectuent des douleurs qui persistent pendant plusieurs jours. Aussi, je le répète, veillez à n’embaucher que des gens qui ne seront pas en position de se plaindre.
Vos caisses doivent maintenant être chargées sur des camions. Ne tenez aucun compte du froid ou de la chaleur extrêmes, et ne donnez ni eau ni nourriture à vos oiseaux, même si l’abattoir est situé à plusieurs centaines de kilomètres. Une fois qu’ils seront arrivés à destination, d’autres employés devront suspendre chaque volaille par les pattes à des sortes de menottes fixées à un convoyeur aérien automatique. Cette phase occasionne de nouvelles fractures d’os. Il arrive souvent que les cris et les battements d’ailes des poulets atteignent un tel volume sonore qu’un employé n’entend pas ce que lui dit son voisin sur la chaîne. La peur et la douleur font fréquemment déféquer les oiseaux. Le convoyeur entraîne les oiseaux vers un bain d’eau électrisée. Cela suffit probablement à les paralyser, mais pas à les insensibiliser. Pour les poulets immobiles mais encore conscients, l’étape suivante sur la chaîne sera la trancheur de cou automatique. Le sang s’écoulera lentement des animaux, à moins que la lame n’ait manqué les artères vitales, ce qui, selon un employé avec qui je me suis entretenu, arrive « sans arrêt ». Il vous faudra alors prévoir quelques employés de plus pour jouer les « tueurs d’appoint » chargés d’égorger les oiseaux que le trancheur automatique aura manqués. A moins qu’eux aussi ne ratent leur coup, ce qui, m’a-t-on dit, arrive aussi « sans arrêt ». D’après le national Chicken Council -qui représente l’industrie de la volaille- environ 180 millions d’oiseaux seraient abattus de manière non conforme chaque année.
J’ai eu l’occasion de parler avec de nombreux attrapeurs, suspendeurs et tueurs qui m’ont dit que beaucoup de poulets arrivaient vivants et conscients dans la cuve à ébouillanter. Des estimations gouvernementales obtenues grâce à la loi sur la liberté de l’information affirment que cela serait le cas pour environ 4 millions d’oiseaux chaque année. Du fait que la fiente dont sont maculées la peau et les ailes se retrouve dans les bains bouillants, les oiseaux en ressortent infectés d’agents pathogènes qu’ils ont inhalés ou absorbés à travers leur peau (l’eau des bains provoquant l’ouverture des pores).
Une fois que la tête des oiseaux a été arrachée et leurs pattes coupées, des machines les ouvrent en deux par une incision verticale et en retirent les entrailles.

Les contaminations se produisent souvent à ce moment-là, car les machines, qui travaillent à un rythme extrêmement rapide, entaillent souvent les intestins, de sorte que les excréments se répandent dans la cavité péritonéale.


Autrefois, les inspecteurs du département de l’agriculture étaient obligés de rejeter tout oiseau présentant une contamination fécale. Mais il y a une trentaine d’années, l’industrie du poulet a persuadé le département de reclassifier les déjections afin de pouvoir continuer à utiliser les machines à éviscérer. Alors qu’elles étaient considérées jusque là comme un « contaminant dangereux », les fientes sont désormais classifiées comme simples « souillure esthétique ». Résultat : les inspecteurs ne rejettent plus que la moitié des oiseaux crottés. « Il ne faut que quelques minutes à un consommateur pour digérer ces fientes », se contenterait sans doute de soupirer Lobb et le National Chicken Council.
Ensuite, les volailles sont examinées par des employés du département de l’agriculture, dont la fonction officielle est de protéger le consommateur. Chaque inspecteur dispose d’environ deux secondes pour s’assurer que la carcasse et les organes de chaque oiseau sont exempts de plus d’une centaine de maladies et d’anomalies suspectes. Il doit examiner environ 25 000 volailles par jour.
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