lundi 11 août 2014

BAYONNE ON MASSACRE DES TAUREAUX POUR SEULEMENT 19% DE SUPPORTERS!!!

SOURCE ET SUITE
 ET ILS RACOLENT PLUS JEUNES ENFANTS ENCORE..... JE N' AI PAS MEME DE MOTS POUR  QUALIFIER CE MAIRE QUI EN PLUS MET EN DANGER LES FINANCES DE SA COMUNE.. MAIS AUSSI POURQUOI VOTER POUR LUI???

Bayonne, 9 août 2014 – Grande première dans le mouvement anti-corrida français, une municipalité pro-corrida – celle de Bayonne – a accepté de recevoir une délégation du CRAC Europe en préalable d’une manifestation autorisée dans cette ville le même jour. La réunion a rassemblé d’une part Jean-René Etchegaray, maire de Bayonne, accompagné de son directeur de cabinet, de son adjoint à la Culture et de son adjoint aux Finances et d’autre part, trois représentants du CRAC Europe pour la protection de l’enfance, Jean-Pierre Garrigues, président, Roger Lahana, vice-président, et Carole Saldain, déléguée pour les Pyrénées-Atlantiques.
Le but de la réunion pour les abolitionnistes était de présenter leur point de vue sur trois sujets : demande de référendum sur le maintien ou l’abolition de la corrida à Bayonne, arrêt de la gratuité d’accès aux corridas pour les enfants, arrêt du financement public des corridas.
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Lors de la réunion, qui s’est déroulée dans une ambiance respectueuse mais sans concessions, les points suivants ont été établis :
Le maire n’a aucune intention d’organiser un référendum, tout en reconnaissant qu’une consultation analogue qui avait eu lieu il y a une vingtaine d’années avait révélé que 19% de Bayonnais seulement disaient apprécier les corridas. Ce pourcentage n’a pu que décroître depuis avec la désaffection constante du public pour les spectacles de ce genre, ce que l’équipe municipale ne conteste pas. On comprend donc pourquoi elle ne souhaite pas une nouvelle consultation.
Concernant l’arrêt de la gratuité pour les enfants, à l’instar du maire d’Alès qui avait accepté la même demande du CRAC en 2009, Jean-René Etchegaray a indiqué qu’il avait au contraire décidé d’étendre l’accès gratuit jusqu’à l’âge de 15 ans. De toute évidence, le vieillissement du public des arènes est la raison réelle et impérieuse qui pousse un certain nombre de villes taurines à procéder à un racolage aussi large que possible d’un public jeune à la personnalité malléable.
Enfin, l’adjoint aux Finances a précisé que les corridas étaient organisées à Bayonne par la municipalité en régie directe, c’est-à-dire sur le budget municipal. Il a confirmé que les corridas avaient accusé un déficit d’environ 400 000 euros en 2011 mais a nié que les années précédentes avaient été déficitaires et a affirmé que globalement, les comptes étaient revenus à l’équilibre en 2013. Selon lui, les déficits des années antérieures étaient « des mensonges des médias ». Un rapport de la Cour des Comptes confirme pourtant que la corrida a été déficitaire de 2006 à 2012, avec un déficit cumulé de près de 800 000 euros, à la charge des contribuables bayonnais. Prétendre que le déficit record de 2011 était un événement isolé est donc factuellement inexact. De plus, il semble irréaliste de penser qu’une perte aussi importante a pu être compensée depuis. Jean-Pierre Garrigues a fait remarquer de surcroît que la gratuité offerte à la tranche d’âge 0-15 ans n’allait certainement pas aider à équilibrer les comptes.
En résumé, le nouveau maire et ses adjoints ont montré que leur réaction à une situation financièrement catastrophique à la charge du budget de la ville était d’en minimiser, voire d’en nier la réalité et de procéder à une tentative désespérée de racolage envers des spectateurs mineurs pour freiner l’érosion de la fréquentation des corridas principalement due à un désintérêt croissant des jeunes générations. Le CRAC y voit un effet direct des actions inlassables menées par les militants anti-corridas depuis des décennies afin de montrer le plus largement possible la réalité sans masque d’un passe-temps cruel d’un autre âge.

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