vendredi 2 mai 2014

PLAGES EN MEDITERRANEE CET ETE??


PAS TROP SYMPA CE RAPPORT SURTOUT SI VOUS ÊTES PRÈS DES COTES DE LA MÉDITERRANÉE , ALORS LES SARDINES, Y PENSER A 2 FOIS AVANT DE CONSOMMER

EILLE (Reuters) - Une équipe de chercheurs européens a mis en évidence la présence de déchets humains comme des bouteilles, des sacs en plastique et des filets de pêche à des milliers de mètres sous la surface des océans, selon la revue scientifique Plos One.
Coordonnée par l'Université des Açores, cette étude publiée jeudi, fruit de la collaboration d'une quinzaine d'organismes de recherche européens, analyse près de 600 échantillons provenant des fonds marins de l'Atlantique, de l'Arctique ou de la Méditerranée, à des profondeurs variant de 35 à 4.500 mètres.

L'existence d'un "septième continent de plastique" dérivant à la surface des océans est connue mais la présence de déchets à grande profondeur n'avait pas encore été documentée.
Les déchets plastiques sont majoritaires sur le fond (41 %), devant ceux liés aux activités de pêche (lignes et filets abandonnés), qui représentent 34 % des déchets.

Les scientifiques ont également observé des déchets en verre, en métal, en bois, en papier, en carton, des vêtements, des poteries mais aussi des "matériaux non identifiés".
"La Méditerranée est la zone d'Europe la plus affectée, notamment près des grandes agglomérations", affirme François Galgani, chercheur à l'Ifremer et coauteur de l'étude.
Plus grave, les chercheurs ont constaté la présence de déchets sur des sites qui n'avaient auparavant jamais fait l'objet d'aucune exploration.

"Les déchets plastiques sont dangereux pour certains animaux qui les confondent avec de la nourriture et peuvent les ingérer. Moins connu, le phénomène de 'pêche fantôme', lié aux filets perdus en mer, constitue également une réelle menace", souligne l'Ifremer dans un communiqué.
"En continuant à piéger inutilement des coraux et certains poissons pendant plusieurs années, ces filets perdus affectent significativement les écosystèmes marins", précise l'organisme de recherches, qui a contribué à l'enquête.

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