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Le chef de l'Etat vient d'annoncer la plus mauvaise nouvelle qui soit pour les animaux : il ne touchera en rien au statut juridique de l'animal tel qu'il est formulé dans le Code civil et qui fait de l'animal une chose ! Les animaux resteront donc des choses, des biens matériels dépourvus de toute sensibilité, de toute conscience, de toute vie psychique. C'est ainsi que le principal texte juridique qui régle la vie politique, sociale et économique ds vivants humains et non humains, le Code civil, continuera à exclure les animaux de toute idée de communauté avec les humains en instaurant deux mondes que tout oppose.
Il vient de le déclarer dans la presse agricole en avançant des arguments tellement ridicules qu'ils ne méritent même pas d'être critiqués et déconstruits tellement ils sont dénués de tout fondement sérieux. Le plus choquant dans cette triste affaire, c'est qu'il avait promis à plusieurs association de protection animale, dont l'admirable association L 214, qu'en cas d'élection, il pourrait bien faire évoluer la condition juridique des animaux. Il a une nouvelle fois trahi les électeurs sensibles à la cause animale et de gauche que nous sommes !
Ceux qui doivent être bien déçus aussi, ce sont les 24 intellectuels qui avaient signé un manifeste historique en vue de transformer le statut juridique des animaux pour faire de ceux-ci des êtres sensible et parmi lesquels se trouvent des chercheurs dont les travaux sont tout simplement admirables :
je pense à l'éthologue Boris Cyrulnik, à la philosophe antispéciste Florence Burgat et au juriste animaliste Jean-Pierre Marguénaud, professeur de droit et directeur de la Revue Semestrielle de Droit animalier qui oeuvre en faveur d'un droit plus respectueux des animaux.
Que faire maintenant que l'on sait que le statut juridique de l'animal ne changera pas avant longtemps et continuera à faire de celui-ci une chose sans corps ni âme ? Continuer à militer par tous les moyens possibles ! Continuer à écrire sur la cause animale ! Continuer à convaincre rationnellement que les défenseurs des animaux que nous sommes sont le progrès moral et social même, celui qui fait avancer ensemble droits de l'homme et des droits des animaux inséparables maintenant donc...!
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