Les voleurs ont-il découpé l'âne en morceaux pour le manger ? Un habitant de Pia, dans les Pyrénées-Orientales, est sous le choc depuis qu'il a retrouvé les restes mutilés de l'animal sur le terrain où il paissait d'ordinaire paisiblement.

"Il ne restait que la tête"
Barthélémy Rocamora en "tremble encore". Il a du mal à revenir sur le lopin de terre où il élève quelques animaux de ferme depuis qu'il y a découvert, il y a trois semaines, une "scène terrible".
"J'ai vu l'âne gisant sur le sol à l'entrée derrière le portail", a-t-il dit à une correspondante de l'AFP. "Quand je me suis approché, j'ai vu qu'il avait été découpé. Il ne restait que la tête" et le haut du poitrail. L'arrière-train et les pattes de l'animal avaient été emportées. Le ou les auteurs se sont aussi emparés de onze poules, de trois canards, d'un lapin et d'une quinzaine de pigeons.

"Un acte de cruauté envers les animaux"
Barthélemy Rocamora ne peut pas croire que l'âne ait été mutilé gratuitement. Pour lui, les voleurs l'ont découpé pour le manger.
Les gendarmes de Bompas, qui ont ouvert une enquête pour "actes de cruauté envers des animaux et vols", n'excluent aucune hypothèse, y compris celles du vol alimentaire.


Pas un acte isolé dans la région
A en croire la SPA de Perpignan, les vols d'animaux de ferme chez les particuliers sont chose courante. Dans la région, nombre d'habitants ont des terrains sur lesquels ils élèvent des animaux pour améliorer l'ordinaire, dit un responsable. "On ne passe pas une semaine sans que quelqu'un ne vienne nous voir parce qu'on lui a volé une chèvre, un cheval, des poules, des oeufs, c'est assez régulier", dit-il. "Les voleurs repèrent les lieux et se servent, c'est tout. Nous-mêmes, nous nous sommes fait voler une truie en décembre, juste avant Noël", ajoute-t-il.