samedi 9 novembre 2013

AMIMAUX MASSACRES POUR L' ALIMENTATION, QQ CHIFFRES.. EXPLOSER LES COCHONS!!!!!!!!!!!!!!

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Le sort des autres animaux d’élevage n’est guère meilleur. En Amérique, on tue chaque année cent cinquante fois plus de poulets qu’il y a quatre-vingts ans, "grâce" au développement de l’élevage en batterie. Tyson Foods, la plus grosse compagnie au monde de poulets, en abat plus de 10 millions par semaine. 50 milliards de volailles sont tués annuellement dans le monde.
Chaque poulet dispose, pendant sa courte vie, d’un espace de la taille d’une feuille de papier à lettres. L’air qu’il respire est chargé d’ammoniaque, de poussières et de bactéries. L’entassement est la cause de nombreux comportement anormaux – déplumage, coups de bec agressifs et cannibalisme. « La batterie devient une maison de fous pour gallinacés » ; remarque le naturaliste Roy Bedichek. La croissance artificiellement accélérée des poulets peut être comparée à celle d’un enfant qui atteindrait le poids de 150 kilos à l’âge de dix ans. Pour réduire ces comportements qui leur coûtent cher, les éleveurs maintiennent les poulets dans une quasi obscurité et, pour les empêcher de se blesser ou de se tuer, ils leur sectionnent le bec. Dans les années 1940, on brûlait les becs au chalumeau. Aujourd’hui, les éleveurs utilisent une guillotine munie de lames chauffantes. Les moignons qui résultent de cette amputation expéditive forment souvent des névromes qui provoquent de vives douleurs.
Dans une ferme américaine où s’entassaient 2 millions de poules pondeuses réparties dans des hangars qui en abritaient chacun 90 000, un responsable explique à des journalistes du National Géographic : « Quand la production d’œufs baisse en dessous du seuil de rentabilité, les 90 000 poules sont vendues en bloc à un transformateur qui en fera du pâté ou de la soupe au poulet ». Et on repart à zéro. Les transports sont également sources de longues souffrances. Aux États-Unis, on estime que 10 à 15 % des poulets meurent pendant le voyage. Parmi ceux qui arrivent aux abattoirs, un tiers présente des fractures récentes dues à la façon dont ils ont été manipulés et transportés en masse.
Les abattoirs sont censés étourdir les poulets dans un bain électrisé. Mais pour faire des économies ils emploient généralement un voltage trop faible (1/10 de la dose requise pour étourdir). En conséquence, de nombreux poulets – au moins 4 millions par an en Amérique, selon une estimation gouvernementale – arrivent encore conscients dans la cuve à ébouillanter. Les poussins mâles des poules pondeuses sont détruits – 50 millions en France, 250 millions aux États-Unis chaque année. « Détruits ? Voilà un mot au sujet duquel il paraît intéressant d’en savoir plus », se demande Jonathan Safran Foer : « La plupart des poussins mâles sont tués après avoir été aspirés le long d’une succession de tuyaux jusqu’à une plaque électrisée. (…) D’autres sont jetés, pleinement conscients, dans des broyeurs (imaginez une déchiqueteuse à bois pleine de poussins). Cruel ? Cela dépend de votre définition de la cruauté ».
Quant aux cochons, pour les empêcher de se mordre la queue entre eux, on la leur coupe avec un instrument qui écrase le moignon en même temps pour réduire le saignement. Les truies sont confinées dans des boxes métalliques à peine plus grands que leur corps où elles sont attachées pendant deux ou trois mois par un collier qui les empêche de se tourner et de faire plus d’un pas en avant ou en arrière. Quand la truie est prête à mettre bas, on la place dans un dispositif appelé « vierge d’acier », un cadre métallique qui interdit toute liberté de mouvement. Les mâles sont castrés sans anesthésie. On leur incise la peau des bourses avec un couteau, on dénude les testicules et on tire dessus jusqu’à rompre le cordon qui les retient. Selon Foer, « les porcelets qui ne grandissent pas assez vite – les plus faibles – coûtent cher en ressources et n’ont pas leur place dans l’élevage. On les attrape par les pattes arrière, puis on leur éclate la tête sur le sol en béton. Une pratique courante : "Il nous est arrivé d’en exploser jusqu’à 120 en un seul jour", raconte un ouvrier d’un élevage du Missouri ».
Les veaux, quant à eux, souffrent d’être séparés de leur mère et sont enfermés dans des boxes qui les empêchent d’adopter leur position naturelle de sommeil, la tête sous le flan, les boxes sont aussi trop étroits pour permettre au veau de se tourner ou de se lécher. Les aliments pour veaux sont délibérément appauvris en fer, car les consommateurs apprécient la viande « pâle » dont la couleur est due au fait que les animaux ont été rendus anémiques. Du coup, les veaux lèchent n’importe quelle pièce en fer présente dans leur box. Voilà pourquoi les boxes sont en bois afin de garder toute pièce en fer hors de leur portée.
(Illustration : © Sue Coe)

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