dimanche 27 octobre 2013

A PROPOS DE TOXINE..COLI 0157:H7 ET ABATTAGE HALAL

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Les risques d'infection des viandes par la bactérie lors de l'abattage sont connus. Pour cette raison, la réglementation européenne recommande de laisser intacts la trachée et l'œsophage lorsque l'on égorge les bêtes, puis de ligaturer l'œsophage et le rectum avant de séparer la viande des viscères (parage).
Inversement, les risques d'infection des viandes seraient augmentés par la généralisation dans les abattoirs de mode d'égorgement rituel des bêtes (viande halal ou casher). Lors de ces abattages rituels, l'impossibilité matérielle de ligaturer l'œsophage des animaux entraîne un « épanchement de matières stercoraires en provenance de l'estomac qui s'écoulent à travers la section béante de l'œsophage ». Pascale Dunoyer, chef du bureau des établissements d'abattage à la Direction Générale de l'Alimentation, dans le bulletin de l'Académie vétérinaire de France précise : « Des pratiques liées à la mise en œuvre du rituel d'abattage peuvent avoir des conséquences en termes de salubrité et de sécurité des carcasses[4]. » Elle explique que « le tranchage de la trachée et de l'œsophage (…) peut provoquer le déversement du contenu gastrique (voire pulmonaire) sur les viandes de têtes, de gorge et de poitrine[4]. »
Jean-Louis Thillier, expert en sécurité sanitaire, affirme que l'abattage sans étourdissement a pour conséquence une augmentation des contaminations par la bactérie intestinale Escherichia coli car « le contenu de l'œsophage et des intestins des animaux risque de souiller la viande, particulièrement les quartiers avant qui finissent dans les steaks hachés[5]. »

 SUITE










 JE VOUS PARLE DE TOXINE CAR JE SUIS EN PLEINE LECTURE DU LIVRE DE



 ROBIN COOK: TOXINE




La terreur est dans l'assiette. C'est ce que comprend le docteur Kim Reggis lorsqu'il doit emmener sa fille Becky aux urgences après que celle-ci a ingurgité un hamburger mal cuit. La banale intoxication alimentaire tourne vite à la catastrophe... Fou de douleur après la mort de sa fille, le docteur va tout bousculer sur son passage, enquêter dans les abattoirs, se heurter à l'entreprise agroalimentaire, à l'organisme de gestion de la santé. Une jeune inspectrice du ministère de l'Agriculture l'aidera dans cette plongée dans le sordide. Pour son malheur.
Ce terrible roman est passionnant de bout en bout, du moins si l'on sait réprimer quelques haut-le-cœur à la lecture de scènes atroces comme l'autopsie de la jeune Becky. La tragédie familiale ajoute un ressort émouvant à la dénonciation du profit à tout prix. Par le grand spécialiste du thriller médical, un récit qui colle à l'actualité sur la sécurité alimentaire. --Bruno Ménard


MAIS IL Y A DES PASSAGES DU LIVRE DONT JE VOUS PARLERAI ... PLUS TARD

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