samedi 14 septembre 2013

UN FOU DE PLUS...

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 PROBABLE QUE VITE RELACHE IL TUERA DES HUMAINS




Le tribunal correctionnel de Verviers a condamné vendredi Jean-Yves B., un agriculteur de Thimister-Clermont âgé de 27 ans, à une peine de 2 ans de prison avec sursis probatoire partiel pour l'incendie volontaire d'une grange ainsi que pour plusieurs faits de dégradations et de maltraitance envers les animaux. Le tribunal a stigmatisé la longueur de la période infractionnelle, les divers préjudices causés, le défaut total de scrupules et du respect élémentaire dû aux biens d'autrui.    

Il mutilait et tuait les animaux
Depuis 2010 et la reprise de l'exploitation par Jean-Yves B., la famille qui gère une exploitation agricole laitière à Thimister-Clermont est la proie d'une personne malveillante qui met le feu aux bâtiments, détériore le matériel et s'en prend aux animaux en les mutilant ou les tuant. On reprochait à l'auteur, outre l'incendie d'une grange où se trouvaient une trentaine de vaches, la mort de boucs, de chèvres, de veaux, de lapins mais aussi la contamination de l'eau potable avec un désherbant ou l'adjonction d'acide et d'essence dans le lait. Il devait aussi répondre de diverses dégradations du matériel agricole ainsi que du matériel de vidéo-surveillance installé pour confondre le ou les auteurs.    

Pulsions "mortifères"
La famille avait porté plainte et l'enquête avait révélé que le prévenu était plus que vraisemblablement responsable d'une série de faits pour lesquels il a été à chaque fois le premier sur les lieux. C'est entre autre sur la base de ces éléments matériels mais aussi de l'exploitation de la téléphonie, des témoignages recueillis, des déclarations du prévenu, des divergences voire des contradictions relevées que le tribunal a condamné l'agriculteur. Les traits de personnalité ne plaidaient pas, non plus, en sa faveur. Le psychologue, qui l'avait examiné, parlait du syndrome de persécution, d'agressivité mais aussi de pulsions "mortifères". L'agriculteur est condamné à 2 ans avec sursis probatoire pour moitié. Il devra entre autre suivre un traitement psychologique

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