mardi 27 août 2013

SPECISME ET INTELLIGENCE DES ANIMAUX

SOURCE


Le spécisme prétend qu'une espèce serait "supérieure" et aurait droit de vie, de mort et d'exploitation libre, sur l'espèce "inférieure", celle des animaux.............
ça ne vous rappelle rien? cherchez bien!..........l'esclavagisme, oui. S'il a été aboli (enfin presque...) pour les humains, il ne l'a pas été pour les animaux, esclaves des hommes jour après jour pour leur nourriture, leurs loisirs, leurs "plaisirs".
 Pourtant, tous sont comme vous et moi, des êtres vivants sensibles.
La sentience
 Comme les êtres humains, les animaux sont capables de ressentir du plaisir ou de l’aversion. C’est ce que confirment les scientifiques avec les dernières études sur la « sentience » animale. Une révélation qui pose plus que jamais la question du rapport de l’homme à l’animal.
 Sentience....en français il nous manque un mot pour désigner la chose la plus importante du monde, peut-être la seule qui importe : le fait que certains êtres ont des perceptions, des émotions, et que par conséquent la plupart d’entre eux (tous ?) ont des désirs, des buts, une volonté qui leur sont propres. Comment qualifier cette faculté de sentir, de penser, d’avoir une vie mentale subjective ? Les Anglo-Saxons ont le nom sentience (et l’adjectif sentient) pour désigner cela.
lire ici: http://www.one-voice.fr/category/archives/sentience/
One voice est une association qui lutte contre l'exploitation animale, quelques histoires tirées de leur site:
Des cochons surprenants

Dans son nouveau livre, J.M.Masson ( le cochon qui chantait à la lune éd one voice) fait définitivement tomber les idées reçues concernant les cochons. Leur personnalité, autant que leurs comportements sociaux et leurs préférences alimentaires les font étrangement ressembler à nos semblables. Il décrit des animaux intelligents et attachants, qui remuent la queue comme les chiens lorsqu’ils sont contents et sont capables d’aimer les humains, sans doute bien plus que de raison...
A travers une multitude d’anecdotes, de rencontres et d’observations, Masson lève le voile sur les animaux les plus intensément exploités. Il nous livre ainsi de fascinants témoignages sur les facéties des chèvres et leur grande intelligence, mais aussi de belles histoires d’amitiés entre des moutons ou des veaux et, plus surprenant encore, celles de canards pacifiques et altruistes…
Au fil des pages, on comprend que si nous ignorons tant de choses à propos de ces animaux, c’est sans doute parce que nous ne voulons pas les connaître, pour pouvoir continuer à les exploiter – impunément. Car une fois que l’on a ouvert les yeux sur le trésor de leur existence, on ne peut plus les considérer comme d’insensibles machines à produire…

Des capacités mentales de haut niveau certifiées scientifiquement
Depuis quelques décennies, nombre d’exemples issus d’une très grande quantité d’études scientifiques attestent cette révélation. Ainsi, les pigeons assimilent des concepts abstraits comme la similitude ou la différence. Certains animaux utilisent des techniques pour tromper leur entourage comme le porc qui peut le faire délibérément pour éviter qu’un de ses congénères ne lui vole sa nourriture. Les moutons sont, par exemple, capables de garder le souvenir d’autres moutons ou de personnes humaines pendant au moins deux ans. Un mouton réagit aussi de façon émotionnelle à un visage : il préfère un mouton ou un humain aimable à un mouton ou un humain en colère. Les poulets comprennent qu’un objet caché continue d’exister, une faculté qui dépasse celle des enfants en bas âge.

Les mollusques et les crustacés aussi

Si une vaste majorité des animaux sensibles sont des vertébrés, la science a démontré que des mollusques céphalopodes, comme le poulpe, présentent « un potentiel de douleur et de souffrance ». Tout comme la capacité de se mettre en colère. Suite à une série de pannes, les responsables de l’aquarium Sea Star de Coburg, en Allemagne, ont découvert qu’un poulpe grimpait la nuit sur le bord de son aquarium pour asperger d’un jet d’eau un spot dont la lumière devait le gêner. A l’aquarium de Seattle, ce sont des pieuvres qui expriment leur mécontentement. Lors du nettoyage de l’aquarium, elles virent au rouge vif et essayent d’attraper les objets de nettoyage. Une biologiste a même remarqué qu’une pieuvre s’en prenait à elle et l’aspergeait à chaque fois que la jeune femme venait vérifier le débit d’eau à l’aide d’une torche, ce qui devait la déranger.
De récents travaux des chercheurs de la Queen’s University (Irlande du Nord), attestent quant à eux de la souffrance des crustacés : après un choc électrique, des pagures préfèrent changer de coquille et présentent un comportement de stress, se manifestant notamment par une friction de l’abdomen à l’image d’un humain qui vient de se brûler au doigt et le met dans sa bouche pour calmer la douleur.

des sentiments et émotions chez les animaux de ferme
 témoignage d'une éleveuse, reconvertie aujourd'hui dans un refuge pour moutons:
"Aujourd’hui, ma vision a changé ! Je peux affirmer que le mouton est aussi intelligent qu’un chien, peut-être même plus. En outre, c’est un animal d’une incroyable sensibilité !
Savez-vous que le mouton vit de façon très hiérarchisée, possède un répertoire de codes et de lois régentant sa vie en groupe ?Au moment de l’agnelage, si elles en ont la possibilité, toutes les brebis laissent à la future mère, un espace vide autour d’elle : ceci est très visible en bergerie, même les agneaux respectent ce lieu, pour qu’ainsi la mère puisse faire son petit en toute quiétude. Tout de suite après la naissance, la brebis pousse un bêlement très particulier, que tout éleveur connaît bien, afin de se faire reconnaître de son agneau, au milieu du troupeau ; peu à peu, certaines mères viennent voir le petit dernier à tour de rôle.
Un jour est né chez nous un agneau aveugle. Sa mère ne comprenait pas son comportement étrange et l’a rejeté… Il a donc été nourri au biberon ; au printemps, alors que tous ses congénères profitaient de l’herbe, lui, au pré, n’osait pas marcher et passait ses journées sur place, effrayé de ce monde qu’il ne voyait pas. Hors un beau jour, une jeune brebis s’est prise d’amitié pour lui et est devenue « ses yeux », en se faisant reconnaître et en se plaçant devant lui ; il n’avait plus qu’à la suivre ; le manège a duré pratiquement deux ans ! Cela est déjà extraordinaire en soi, mais le plus étonnant reste ce fameux jour, où j’ai aperçu deux chiens en ballade dans les prés voisins ; je me méfie toujours des chiens car il est bien connu que chiens et moutons ne font pas toujours bon ménage, s’ils n’ont pas été élevés ensemble…Je surveillais de loin ces chiens qui se rapprochaient dangereusement… Tout de suite, tout le troupeau s’affole et court se mettre à l’abri en bergerie.
Évidemment notre jeune brebis suit le mouvement, puis se rendant compte que son ami ne la suivait pas, fait demi-tour et repart vers le fond du pré, malgré la peur que cela lui procurait. Elle se place devant le jeune bélier aveugle, qui tournait en rond affolé et le ramène gentiment… A chaque fois que je raconte cette histoire tellement belle, j’en ai les yeux humides !! Comment peut on nommer cela : compassion ? Amitié ? Sentiment ?…"
 En Allemagne, un agriculteur de Roedental, Alfred Grünemeyer, traitait ses animaux comme on traite ses animaux de compagnie que l’on aime. À sa mort, un de ses animaux, un bœuf nommé Barnaby, s’est montré très affecté et s’est mis à le languir. Barnaby a réussi à s’échapper de son champ et a gagné le cimetière où Alfred était enterré, à un kilomètre et demi. Il a franchi un muret, il a trouvé la tombe de son propriétaire et il y est resté pendant deux jours, malgré de nombreux efforts pour l’en faire partir. « C’est la preuve d’un niveau élevé d’intelligence », a déclaré un vétérinaire des environs. « Il semble incroyable qu’un bœuf puisse trouver l’endroit exact où son maître a été enterré, mais c’est bien ce qu’il a fait. »
 Des expériences réalisées par des chercheurs de l’Université de Bristol ont montré que les cochons avaient recours à la tromperie. Cette découverte est importante, car elle indique que ces animaux ont conscience d’eux mêmes ainsi que des croyances et des intentions des autres animaux. Au cours de ces expériences, on a montré à un cochon où de la nourriture était cachée. Un second cochon n’a pas tardé à se rendre compte que le premier était « informé » et il l’a suivi. Le cochon « informé » a vite compris qu’il valait mieux pour lui faire semblant d’ignorer où se trouvait la nourriture. Dès lors, il ne s’y rendait que lorsque l’autre s’était éloigné dans une autre direction.
En 1999, Lulu, un cochon nain du Vietnam, a sauvé la vie de Joanne Altsmann. Le jour où celle-ci a été victime d’un infarctus, Lulu est sortie de la maison et est allée se coucher sur la route, obligeant une voiture à s’arrêter. Lulu a alors guidé le conducteur vers la maison.
 Des chercheurs de l’Université de Cambridge ont découvert que les moutons étaient capables de reconnaître les émotions sur le visage de leurs congénères, mais aussi sur le visage des personnes humaines. Il s’avère qu’ils sont capables de distinguer aussi bien le sourire et la colère chez les humains que le stress et le calme chez leurs semblables. Il est dès lors possible que leur vie émotionnelle soit bien plus riche que ce que nous aurions pu penser.
 Une équipe de chercheurs du Groupe de biophysique du Silsoe Research Institute, au Royaume-Uni, a montré que les poules avaient la notion du futur. Dans le cadre de leur expérience, les poules devaient donner un coup de bec sur un bouton de couleur vive pour recevoir de la nourriture. Quand une poule n’attendait que quelques secondes avant de donner le coup de bec, elle recevait une petite quantité de nourriture. Cependant, si elle attendait 22 secondes, elle recevait une quantité de nourriture bien plus importante. Plus de 90 % des poules ont su attendre pour recevoir la plus grosse récompense.
 Masson raconte aussi comment se comportent les poules lorsqu’elles ne craignent pas l’humain, rapportant notamment le cas de certaines aimant beaucoup se faire câliner… Il relate aussi l’histoire de l’une d’entre elles, particulièrement taquine, qui prend un malin plaisir à faire sursauter un chat. Les poules acquièrent grâce à lui une identité, et s’avèrent, bien plus que des volatiles stupides, des oiseaux sensibles capables de choses surprenantes lorsqu’on leur permet seulement d’exister et de nous faire confiance !
 Pour la majorité des animaux d’élevage dans le monde, bien peu d’attention est accordée à leurs souffrances, à leurs besoins comportementaux et à leur vie émotionnelle. Le destin des animaux de ferme est évidemment de finir à l’abattoir où ces êtres sensibles et conscients sont tués, écorchés et dépecés pour être transformés en nourriture.
Comme le déclare Françoise Wemelsfelder, biologiste et chercheuse spécialisée dans le comportement et le bien-être animaux, « chaque jour, nous en apprenons davantage sur les diverses et uniques façons dont les animaux pensent, éprouvent des sensations et prennent des décisions intelligentes. Les preuves abondent que les animaux sont des êtres sensibles et conscients, par conséquent, comment pouvons-nous continuer à les exploiter comme nous le faisons ? »

Moi, j'en ai tiré des conclusions et je suis végétalienne, car nous sommes exactement pareils, et moi, je n'ai pas envie qu'on me mette en élevage industriel et qu'on me tue pour me manger................eux non plus!
.........et vous, si vous commenciez à vous poser des questions sur votre rapport aux animaux?

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